« Climat et colonialisme » [L’atelier climat d’Attac #2]

📣 Grèves pour le climat, marches et manifestations, actions de désobéissance, occupations, ZAD, alter-consommation, blocages de la production…✊🏾 Nous sommes de plus en plus nombreux et nombreuses à entrer en lutte face à la catastrophe climatique en cours et à chercher des voies alternatives.

➡️ Ces voies sont diverses, parfois complémentaires, parfois divergentes, mais dans toute cette diversité, entre deux actions, nous avons besoin de débattre des questions qui traversent les mobilisations écologistes, pour le vivant, pour le climat.

🗣 Attac propose d’organiser un atelier mensuel de rencontre et de formation, ouvert à tous ceux et toutes celles qui ne sont pas résignées à voir le climat monter inexorablement et qui veulent se mobiliser pour la justice sociale et climatique.

⏰ Après le premier atelier « Marcher pour le climat, et après ? Qu’est-ce qu’on fait ? » (https://www.facebook.com/events/457022828387594/), nous vous invitons à ce deuxième atelier « Climat et colonialisme ».
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Photo d’illustration : « Toujours en lutte contre le co2lonialisme, vos profits climatiques tuent », Marche pour le climat à Londres, 2015.
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« Changement climatique néocolonialisme
Quelles résistances au colonialisme climatique ? »

📍 Jeudi 10 octobre de 19h à 22h / CICP, 21 ter rue Voltaire 75011 Paris (métro : Nation ou Rue des boulets).

🔴 Les impacts du changement climatique sont les plus lourds dans les pays et régions du monde qui sont les moins responsables de la crise climatique.
Du fait du colonialisme et du néocolonialisme, ce sont aujourd’hui les pays qui ont été et continuent d’être mis à sac par les pays du Nord, dont la France, qui auront à payer le plus cher pour une crise climatique dont ils ne sont pas responsables et en raison d’un système dont ils n’ont pas profité.
Pire encore, au nom de la lutte contre le réchauffement climatique, apparaissent des politiques qui n’ont pour conséquence que de perpétuer le colonialisme et la mainmise des multinationales sur les pays anciennement colonisés (comme c’est le cas des systèmes de compensation carbone). La crise récente autour des incendies en Amazonie, sous couvert de protection de la forêt et de sa biodiversité, montre que l’enjeu pour la France, c’est la possibilité de faire main basse sur les multiples richesses de la région, toujours aux dépens des populations qui y vivent.
Pourtant, la critique du colonialisme, et le soutien aux luttes décoloniales et autochtones sont peu présents au sein du mouvement climat en France. En métropole, celui-ci peine encore à dresser les ponts pourtant nécessaire avec les luttes des descendant.es de l’immigration post-coloniale, et semble peu au fait des réalités et des luttes dans les territoires d’outremer ou les pays anciennement colonisés par la France.

Cet atelier permettra de débattre des liens entre néocolonialisme, dégradations environnementales et changements climatiques :

👉🏽 Comment relire l’histoire du réchauffement climatique à l’aune de l’histoire coloniale ?

👉🏽 Comment lier mouvements pour le climat et luttes anticoloniales ?

👉🏽 Quelles luttes et solidarités internationales pouvons-nous construire face au colonialisme climatique ?

C’est à ces questions, et d’autres, que nous essaierons de répondre avec nos invité·e·s :

➡️ Amzat Boukari-Yabaha, historien, secrétaire général de la Ligue Panafriciane UMOJA (LP-UMOJA), auteur de Nigeria (De Boeck, 2013) ; Mali (De Boeck, 2014) ; Africa unite ! (La Découverte, 2014) ; Walter Rodney (1942-1980) : les fragments d’une histoire de la révolution africaine (Présence africaine, 2015).

➡️ Ruth Paluku-Atoka, afroféministe queer belgo-congolaise, organisatrice du camp action climat en Belgique, travailleuse dans l’associatif LGBTQI.

➡️ Michelle Cook, co-fondatrice de Water Protectors Legal Collective (après Standing Rock) et coordinatrice de Women’s Earth and Climate Action Network (WECAN), qui organise au niveau international des délégations de femmes autochtones pour le désinvestissement des projets liés aux énergies fossiles.

➡️ Un·e représentant·e de la Jeunesse Autochtone de Guyane (JAG).

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