► Mercredi 20 janvier Le THOR - 20h 30 salle polyvalente - entrée libre et gratuite
La DETTE : Pour quoi ? Pour qui ?
Vous aussi, vous êtes nul en économie ? alors cette séance est pour vous.
Explications claires, nombreux exemples avec le regretté Bernard Maris, Patrick Viveret, Benjamin Coriat, Pascal Canfin et bien d’autres.
C’est normal de rembourser sa dette ! Oui, si j’emprunte 1000 euro à mon frère ou mon voisin, je dois lui rendre son argent.
Mais, quand moi ou l’État empruntons aux banques de l’argent, cet argent n’existe pas !
La banque crée cet argent à partir de rien ( ex nihilo )
N’est-il pas normal de se demander : « A qui les banques doivent-elle rembourser l’argent qu’elles ont créé ?"
Mais attention, les intégristes de l’ordo-libéralisme (la religion du Saint-Marché) ne supportent pas les questions.
Alors on en remet une autre :
On nous raconte : « Vous avez profité de l’argent, maintenant il faut rembourser »
Ah bon ! Vous êtes sûrs qu’on en a « profité » ?
Voyons ça de plus près,
Regardons à quoi (et surtout à qui) à profité cet argent emprunté.
S’agissait-il de dépenses pour la collectivité ? de dépenses pour l’intérêt général ?
N’y a-t-il pas aussi de gigantesques cadeaux fiscaux, des centaines de milliards, profitant surtout aux multinationales géantes ?
Ces deux sortes de dettes, sont-elles équivalentes ?
> Patrick Viveret, conseiller à la Cour des Comptes, nous explique la double peine que subit le peuple au nom de la fameuse Dette,
d’un côté, l’austérité imposée rabote systématiquement tous les services publics (santé, éducation, culture...) et diminue les services accessibles aux plus démunis,
et de l’autre côté le peuple paye les augmentations des taxes et impôts au nom d’un équilibre budgétaire (les fameux 3 % !). Tout ça au nom du remboursement de la Dette.
L’endettement, les banques et les pauvres :
Le Secours catholique révèle que les familles en difficultés rencontrées en 2014 se sont vu facturer entre
110 et 150 euros de frais bancaires par mois !!
« Plus tu es pauvre, plus tu as de difficultés financières, donc plus tu es à découvert, et du coup plus tu payes de commissions bancaires, et finalement plus tu es pauvre »
Aucune borne, aucun scrupule à la cupidité des banksters.