Stop Total : Attac dénonce une répression brutale et illégale

samedi 25 mai 2024, par Attac France

À l’occasion de l’assemblée générale de TotalEnergies, des centaines de militant·es se sont mobilisé·es pour empêcher la tenue de l’AG d’Amundi, premier financeur de la multinationale. Ils ont subi une répression brutale et disproportionnée, et tout simplement illégale.

Une centaine d’entre elles-et-eux a été placée en garde à vue dans des conditions particulièrement dégradantes. Nous exigeons leur libération immédiate. Les autorités devront répondre de la brutalité et de l’illégalité du dispositif répressif.

À partir de 11h hier et jusqu’à 19h, le rassemblement sur le parvis de la Tour Amundi a été nassé par la police, privant des centaines de personnes de liberté.

À ces huit heures de nasse illégale s’ajoutent une centaine de gardes à vue qui se sont prolongées pendant la nuit.

Parmi elles-et-eux, une trentaine d’activistes ont subi plus de sept heures de détention en bus ainsi que des mauvais traitements : humiliations des policiers, urinoir improvisé dans le bus… Des malaises ont aussi été remontés.

A minuit, ces personnes ont finalement pu sortir… pour être réparties séparément dans les commissariats de Seine Saint-Denis, ce qui s’ajoute à la liste des mauvais traitements.

Pour 4 d’entre elles et eux, nous ne connaissons toujours pas le lieu de leur garde à vue.

Les activistes ont subi une répression brutale, disproportionnée, indiscriminée, et tout simplement illégale. Pour rappel, selon le Conseil d’État, les policiers ont 4 heures pour établir votre identité ; au delà de ce délai, ils doivent vous relâcher ou vous placer en garde à vue.

En mettant en œuvre une répression d’un tel niveau de violence, le gouvernement organise une fois de plus la protection du criminel climatique Total, dont un des actionnaires s’est même permis, lors de son assemblée générale, de qualifier les activistes de « polluants » dont il faudrait « se débarrasser ».

Nous vous invitons à rejoindre les rassemblements de soutien qui ont lieu devant les commissariats où sont détenu·es les activistes, notamment au commissariat du 13e où une personne salariée d’Attac est privée de liberté depuis plus de 22h.

La criminalisation des militant·es écologistes franchit un nouveau cap. Mais nous ne laisserons pas ces dérives autoritaires et répressives nous intimider ou nous décourager : nous continuerons à nous engager pour le droit de tou·tes à mener une vie digne sur une planète habitable. Attac vous informera des suites données à ce scandale judiciaire et policier.

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