Selon Dominique Plihon, d’Attac : « Une véritable taxe sur les transactions financières permettrait de réguler la finance, et de lever des ressources pour financer les biens communs. Ce nouveau report d’un accord politique illustre le manque de volonté politique des dirigeants européens pour mettre en œuvre une mesure qui indispose les lobbies financiers.
C’est tout particulièrement le cas de la France, qui a longtemps fait de l’obstruction et promu un projet de taxe au rabais. François Hollande est en grande partie responsable du piétinement des négociations, qui renvoie la mise en œuvre éventuelle de la TTF au delà de 2018. Et c’est une nouvelle de ses promesses qui est foulée aux pieds : celle de mettre en œuvre, au cours de son mandat, une taxe ambitieuse sur les transactions financières à l’échelle européenne. »