Malgré l’effet d’annonce de la banque, la plainte contre Nicole Briend est maintenue et cette ancienne proviseure de lycée passera bel et bien en procès le 6 février.
Sur les accusations de violence dont l’association fait l’objet, Dominique Plihon, porte-parole de l’association, rappelle : « aucun acte de violence n’a été commis pendant les actions qui ont conduit à réquisitionner 246 chaises dans les agences BNP Paribas. Et pour cause : ces actions s’inscrivaient dans une campagne avec un consensus d’action précis : « des actions au grand jour, à visage découvert, dans l’esprit de l’action non-violente et de la désobéissance civile, en respectant les personnes tout en affichant notre détermination à faire changer cette situation d’injustice. » [2] »
Face à cette situation, Attac continuera à mener des actions pour dénoncer les pratiques de la banque française la plus implantée dans les paradis fiscaux. Selon Raphaël Pradeau, porte-parole d’Attac France, « nous nous réservons le droit de porter plainte en diffamation contre les accusations graves dont l’association fait l’objet. Et nous appelons la banque à faire preuve de cohérence : puisqu’elle ne demande pas de réparation qu’elle retire l’ensemble des plaintes déposées contre les militants « faucheurs de chaises » ! »
En 24h, déjà plus de 6000 personnes ont signé l’appel à soutenir Nicole Briend.