Il y a déjà l’occupation, la colonisation, l’apartheid, l’emprisonnement massif de tout un peuple. Avec le projet d’annexion d’une partie de la Cisjordanie, un pas terrible est franchi.
Israël piétine le droit international et viole délibérément la charte et les résolutions de l’ONU. Le gouvernement israélien nie le droit à l’autodétermination du peuple palestinien et veut légaliser le fait accompli. En Palestine ce qui se joue c’est le monde dans lequel nous voulons vivre, un monde fait d’égalité et de justice.
Partout dans le monde, des voix de plus en plus en puissantes de la société civile se font entendre pour dire non à cette politique, y compris en Israël où des manifestations importantes ont eu lieu.
La France doit empêcher ce projet d’annexion de se réaliser, en application du Droit et pour respecter ses obligations internationales. Il est temps de passer des déclarations et des condamnations verbales aux actes et aux sanctions.
Nous exigeons la suspension :
- de l’Accord d’Association entre l’Union Européenne et Israël, tant qu’Israël ne respectera pas le droit international ; l’État d’Israël ayant changé ses frontières et intégré à son économie des territoires qui ne lui appartiennent pas, tous les volets de l’accord d’association, y compris les accords douaniers et de libre-échange, doivent être reconsidérés ;
- de toute coopération militaire et sécuritaire avec l’État d’Israël ; il faut reconsidérer l’ensemble des coopérations compte tenu de la nouvelle situation créée par l’annexion.
La France avec d’autres États européens qui y sont prêts doit reconnaître l’État de Palestine, dans la suite logique de l’admission de la Palestine à l’ONU en novembre 2012.
Faire respecter les droits fondamentaux des Palestiniens c’est faire respecter le droit partout dans le monde et refuser la loi du plus fort.
Le Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens appelle à tout mettre en œuvre pour s’opposer à cette annexion.
Il lance un appel pour participer aux manifestations et rassemblements partout en France et à utiliser tous les moyens (pétitions, interpellations des élus, …) pour créer un rapport de force amenant le gouvernement français et l’Union Européenne à s’opposer à cette annexion et à faire respecter le droit international et à sanctionner l’occupant.