Attac soutient sans réserve la mobilisation contre la loi Travail. Si il est adopté, ce projet de loi, indigne d’un gouvernement qui se prétend de « gauche », entraînera une régression sociale majeure . Malgré les manœuvres gouvernementales de divisions et de dénigrement et des violences policières entraînant des blessures de plus en plus graves, le mouvement social perdure depuis trois mois et ne faiblit pas.
La manifestation à Paris ce 14 juin organisée à l’initiative de la CGT, FO, la FSU, Solidaires, l’UNEF, la FIDL et UNL était massive, dynamique et déterminée. Les violences qui ont eu lieu en marge de la manifestation, et notamment les dégradations contre l’hôpital Necker-Enfants malades, ne sont pas de la responsabilité des organisateurs qui ont très justement rappelé que c’est aux pouvoirs publics d’assurer l’ordre public.
Le droit de manifester est constitutionnel. Toute tentative de criminaliser davantage le mouvement syndical et le mouvement social en interdisant l’expression de ceux et celles qui refusent une loi de régression sociale serait extrêmement grave et mettrait en péril les principes de base de notre démocratie.
Attac réaffirme son soutien aux mobilisations contre la loi Travail et aux organisations syndicales engagées dans ce combat et appelle à participer aux journées de mobilisation nationales : le 23 juin, pendant l’examen du projet de loi au Sénat, et le 28 juin, pour la remise de la votation citoyenne.