Acteur du ravage écologique et de l’exploitation néo-coloniale, l’empire Bolloré est aussi devenu en quelques années un levier majeur de la conquête du pouvoir par l’extrême droite.
Au-delà du déluge xénophobe, la bollosphère médiatique fait chaque jour la promotion de discours sexistes et homophobes légitimant les violences contre les femmes et les personnes LGBTQI+.
Elle alimente la négation de la crise climatique et œuvre sans relâche à ce qu’il ne soit pas fait obstacle à ceux qui tirent profit de la dévastation écologique. Bolloré est en guerre pour l’hégémonie culturelle, la conquête des imaginaires & la fabrique du consentement au pire.
En ce sens, Attac, avec des syndicats, associations, collectifs et personnalités, demandent solennellement à l’Arcom de ne pas renouveler les fréquences publiques des chaînes C8 et CNews. Il ne s’agit nullement d’attenter à la liberté d’expression mais de faire seulement respecter la loi sur la TNT, principal espace public où se construit notre discussion démocratique. Une pétition recueillant à cette heure déjà 243 000 signatures demande que l’Arcom prenne toute la mesure du danger et ne reconduise pas l’agrément de Cnews et C8.
Ce mardi 16 juillet, au village de l’eau, la campagne a été officiellement lancée auprès des militant·es qui ont pu en discuter et imaginer ensemble des stratégies à mettre en place partout en France. « Si nous avons toutes et tous en tête la puissance de l’influence médiatique d’extrême droite des chaînes de Vincent Bolloré, c’est tout un empire qu’il faut détruire pour mettre fin à son exploitation néocoloniale et capitaliste », rappelle Vincent Gay, secrétaire général d’Attac.