Crime Climatique Stop !

COP21 - L’appel de la société civile
mercredi 26 août 2015, par 350.org, Attac France

Jeudi 27 août 2015, Attac et 350.org, publient aux éditions du Seuil Crime Climatique Stop ! L’appel de la société civile. Trois mois avant la Conférence climatique de Paris, cet ouvrage dénonce l’absence de prise en compte de l’urgence climatique pointée par les scientifiques et dévoile un appel de la société civile pour l’insurrection et la mobilisation de toutes et tous pour sortir d’un modèle économique fossile criminel.

Cet appel est initié par Naomi Klein, Desmond Tutu, Vandana Shiva, Kumi Naido, Yeb Saño, Erri de Luca, Bill McKiben, Claude Lorius, Gilles Boeuf, Marie-Monique Robin, Mike Davis, Noam Chomsky, Patrick Chamoiseau et une centaine d’autres intellectuels et militant.e.s pour la justice climatique des cinq continents.

Crime Climatique Stop ! L’appel de la société civile, Paris, Le Seuil, collection Anthropocène, parution le 27 août 2015.

L’appel, ouvert à signatures, est en ligne : http://crimesclimatiquesstop.org.

Le dérèglement climatique tue, et le crime climatique en cours est massif : des centaines de millions de vies sont d’ores et déjà irrémédiablement affectées par l’élévation du niveau des océans, les épisodes caniculaires, les sécheresses, les tempêtes tropicales, etc. À terme, ce sont les conditions d’existence de l’espèce humaine et de l’ensemble des êtres vivants qui sont menacées. Tel est le constat dénoncé collectivement par les auteurs de Crime Climatique Stop ! parmi lesquels Naomi Klein, Susan Georges, Vandana Shiva, Jean Jouzel, Desmond Tutu, Bill McKibben, Geneviève Azam, Pablo Solon… (voir ci-après la liste complète des auteurs).

350.org et Attac France ont rassemblé ces contributions, véritables coups de gueule de personnalités de la société civile mondiale, afin de dénoncer le crime en cours, pointer les responsabilités, mais aussi montrer que d’autres voies sont possibles. Les auteurs portent un regard sans concession sur ce que Naomi Klein qualifie de « rendez-vous manqué avec le changement climatique » et notre incapacité, jusqu’à présent, à construire des sociétés justes et durables. Pour l’archevêque sud-africain Desmond Tutu, qui signe la préface de cet ouvrage, il s’agit pourtant d’un défi dont la portée et l’ampleur sont équivalentes aux enjeux de la lutte contre l’esclavagisme ou l’apartheid : « Réduire notre empreinte carbone n’est pas seulement nécessaire d’un point de vue technique et scientifique. C’est aussi devenu le plus grand chantier de défense des droits de l’Homme de notre époque ».

A moins de 100 jours de la Conférence de Paris sur le climat, les négociations ne semblent pourtant pas en mesure de déboucher sur un accord ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre, et les « contributions » actuelles nous conduisent tout droit vers un réchauffement global de +4 °C d’ici à la fin du siècle. Pour que notre planète reste vivable, et pour mettre fin au crime climatique, les scientifiques recommandent de laisser 80 % des combustibles fossiles dans le sol. C’est ce que les gouvernements et les lobbies économiques refusent d’entendre.

Il n’y a aucune fatalité à cela affirment les auteurs de Crime Climatique Stop ! : « L’histoire nous a montré que quand des êtres humains rassemblent leurs forces pour défendre une cause juste, rien ne peut leur résister » affirme Desmond Tutu dans la préface de l’ouvrage.

Ce livre s’accompagne donc d’un appel international à action pour le climat lancé par une centaine de personnalités et militant.e.s pour la justice climatique du monde entier : « Laissons les fossiles dans le sol pour en finir avec les crimes climatiques ». Cet appel entend rassembler d’ici la COP 21 des millions de signatures. L’appel affirme notamment que « les gouvernements doivent mettre un terme aux subventions qu’ils versent à l’industrie fossile, et geler leur extraction en renonçant à exploiter 80% de toutes les réserves de carburant fossile. Nous savons que cela implique un changement historique majeur. Nous n’attendrons pas que les États agissent. L’esclavage et l’apartheid n’ont pas disparu parce que des États ont décidé de les abolir, mais par des mobilisations massives qui ne leur ont pas laissé le choix ».

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