Le collectif Uni·es contre l’Immigration Jetable (UCIJ) se félicite de l’adoption de la motion de rejet du projet de loi « Asile et Immigration » du gouvernement. Mais nous n’avons pas encore gagné, les surenchères xénophobes continuent pour faire imposer l’esprit du texte. L’UCIJ appelle à rejoindre les actions organisées autour du 18 décembre à l’occasion de la journée internationale des migrant·es.
L’Assemblée Nationale a voté la motion de rejet préalable du projet de loi « Asile et Immigration » du gouvernement. Le collectif Uni·es contre l’Immigration Jetable (UCIJ) se félicite du rejet de ce projet répressif et discriminatoire, courtisant toujours plus l’idéologie d’extrême droite pour laquelle l’étranger est un délinquant en puissance.
Le cœur du projet du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin était de faire de cette la loi « la plus ferme avec les moyens les plus durs de ces trente dernières années ». Il s’agissait de renforcer considérablement les dispositifs destinés à précariser, réprimer et expulser les étranger·es, comme de s’attaquer au droit d’asile et au droit du sol. Sans qu’aucune solution de régularisation ne soit apportée à la situation des centaines de milliers de personnes sans-papiers, qui vivent, travaillent et payent des impôts en France.
Pour autant, ne nous y trompons pas. Le rejet de ce texte pousse Les Républicains et le Rassemblement National à de nouvelles surenchères afin d’adopter les mesures votées au Sénat, encore plus xénophobes que celles du projet Darmanin. Si ce dernier a perdu, nous n’avons pas encore gagné, et nous devons amplifier nos mobilisations.
L’UCIJ, dont est membre Attac, a mobilisé sans relâche depuis des mois contre cette loi, nous continuerons à le faire et nous appelons à rejoindre les actions organisées autour du 18 décembre à l’occasion de la journée internationale des migrant·es.
- À Paris, la manifestation partira de l’Opéra à 17h.
- Pour tous les autres rendez-vous : https://antiracisme-solidarite.org/agenda/
Aujourd’hui, le gouvernement doit renoncer à cette loi.
Fort·es de ce premier recul, plus que jamais, nous disons que d’autres politiques sont possibles basées sur l’accueil, le respect et l’égalité des droits et nous poursuivrons le combat en ce sens.
Contacts de l’UCIJ :
- Aboubacar Dembélé
- Marie-Christine Vergiat
- Cybèle David