Le paysage des négociations climatiques qui s’ouvrent à Durban (28 novembre-9 décembre 2011) est sombre. Les pays industriels ne respectent pas les modestes engagements pris à Kyoto en 1997. Les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de 6 % en 2010 par rapport à 2009, dépassant le pire des scénarios du GIEC. Les transferts financiers visant à contenir le changement climatique et à s’adapter sont toujours attendus et aucun accord n’a été trouvé pour l’organisation du Fonds vert pour le climat.

Depuis vendredi dernier, plus d’un million d’Égyptiens sont mobilisés à travers tout le pays pour exprimer leur refus de voir le Conseil supérieur des Forces armées confisquer leur révolution et mettre en place un système aussi violent et prédateur que le précédent.

À l’heure où la Commission européenne et les gouvernements entraînent les peuples européens dans l’austérité et la soumission aux diktats des marchés, les citoyens et associations regroupés dans la Coordination poursuivent leur longue lutte contre le projet inutile et ruineux d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, dans une zone de biodiversité exceptionnelle, avec en perspective la destruction de 2000 hectares d’un bocage préservé.

26-27 novembre 2011 IEP de Rennes 104 boulevard de la Duchesse Anne 35000 Rennes Attac France tiendra ses Assises annuelles à Rennes (IEP de Rennes, 104 boulevard de la Duchesse Anne) les 26 et 27 novembre prochains. Le thème de cette année sera : « Pas l’austérité, mais la démocratie ! ».

La commission des affaires étrangères du Sénat vient d’adopter à l’unanimité une taxe de solidarité internationale sur les transactions financières dans la loi de finances pour 2012. Cette taxe serait appliquée au taux maximum de 0,05%, différencié selon le type de transaction. C’est une avancée : contrairement à tous ce que peuvent dire ses opposants, la taxe Tobin est tout à fait faisable, y compris à une échelle nationale, sans provoquer de fuite massive des capitaux. 

La police new-yorkaise procède aujourd’hui à l’expulsion brutale du « Parc de la Liberté » : cette place du sud de Manhattan, qu’occupe depuis le 17 septembre dernier le mouvement « Occupy Wall Street ». D’autres campements ont été évacués ces derniers jours un peu partout aux États-Unis, parfois très violemment, comme à Oakland (Californie). De leur côté, les Indignés français subissent un harcèlement policier permanent, qui vise à empêcher l’installation durable de tout campement.

Le G20 s’apprête à mettre toute ses forces contre la population grecque pour lui imposer de gré ou de force le nouveau plan d’austérité. Ce plan est porteur de nouvelles souffrances en Grèce et de menaces pour toutes les populations en Europe. Nous, participants et participantes au forum des peuples face au G20 nous opposons à toute pression sur le peuple grec qu’elle vienne du G20, de l’Union européenne, du FMI, de la banque mondiale ou de son propre gouvernement, tous disqualifiés au vu de leurs actions antérieures pour résoudre la crise grecque.

Rarement un G20 aura donné une telle image de la démission des dirigeants du monde face au pouvoir des marchés financiers. L’agenda des chefs d’État a été chamboulé par l’annonce d’un référendum en Grèce sur le plan de sauvetage de l’euro : tout a été mis en œuvre pour faire renoncer M. Papandréou à son projet « consternant » (comme l’a déclaré Nicolas Sarkozy). Le précédent ainsi créé – consulter le peuple sur une politique d’austérité destinée à satisfaire les marchés financiers ! – était bien trop dangereux pour être toléré par nos oligarchies. 

Plus de 10000 manifestants ont parcouru les rues de Nice pour lancer le forum des peuples face au G20. Après des semaines d’une campagne de communication alarmiste par les autorités locales, et malgré un déploiement outrancier de forces de sécurité, les organisations et mouvements sociaux présents à Nice ont réussi une marche festive, créative, loin de tous les préjugés et clichés utilisés pour déligitimer les altermondialistes.
Pendant la marche, ils ont affiché leur détermination à voir les intérêts des (...)

L’annonce (hélas trop tardive) par M. Papandréou de l’organisation d’un référendum sur le plan européen « d’aide » à la Grèce est une première avancée de la démocratie face aux plans d’austérité qui s’abattent partout en Europe. Tout dépendra de la question posée et des conditions du débat pour que ce référendum ne soit pas une manipulation politique. Mais c’est aussi l’occasion d’un réel débat citoyen, qui fasse écho aux revendications populaires pour plus de démocratie...