Malgré les événements d’actualité, le festival a été maintenu, en accord avec les lieux l’accueillant et avec la position d’Attac France. Des milliers de personnes y ont participé et on décidé de sortir, vivre, débattre ensemble et de ne pas se laisser confisquer le droit de se mobiliser pour le climat, enjeu politique majeur !

Alors que s’ouvrait vendredi 4 décembre au Grand Palais, à Paris, l’exposition Solutions COP 21, des centaines de militant·e·s, dont beaucoup d’Attac, sont venu·e·s dénoncer une opération massive de verdissement de l’image de multinationales.

Depuis plusieurs décennies, le climat se modifie du fait de l’activité humaine. Les conférences de l’ONU se succèdent, mais les États ne réduisent pas significativement leurs émissions de gaz à effet de serre, pendant que les multinationales et la finance étendent leur emprise sur nos vies et la planète.

Recycler c’est bien, stopper la déforestation c’est encore mieux !

Eteindre la lumière c’est bien, éteindre les centrales à charbon c’est encore mieux !

Autour de cinq chapitres thématiques, plus de 10 000 personnes se sont donné la main à Paris, d’Oberkampf à Nation, ce dimanche 29 novembre 2015, le jour même du lancement de la COP 21. De nombreuses organisations et syndicats ont rejoint cette chaîne humaine organisée à l’initiative d’Attac France et d’Alternatiba et marquée par la participation de très nombreux citoyen·e·s décidé·e·s à faire face à l’État d’urgence climatique. C’est dans le calme et la bonne humeur, avec aussi beaucoup d’émotion, que la société civile mobilisée, n’oubliant pas ce qui s’est passé, a su trouver un moyen de s’exprimer malgré la gravité de la situation.

Dimanche 29 novembre, sur les trottoirs du boulevard Voltaire, entre Oberkampf et Nation : « État » d’urgence climatique : une chaîne humaine pour un Climat de paix !

Depuis début octobre, des dizaines d’agences bancaires, très majoritairement de BNP Paribas, ont fait l’objet de réquisitions citoyennes de chaises dans toute la France. Pourtant BNP Paribas refuse toujours de fermer les 7 filiales qu’elle détient aux ïles Caïmans, trou noir de l’économie mondiale. L’évasion fiscale continue : à quelques jours de la COP 21, les États ne trouvent toujours pas les 100 milliards $ de financements additionnels du Fonds Vert pour le climat. C’est pourquoi les initiateurs de l’appel à réquisitions citoyennes de chaises dans les banques convoquent les citoyens pour la prise du siège de BNP Paribas jeudi 3 décembre à 10h.

Fermer le robinet d’eau c’est bien, fermer le robinet du pétrole c’est encore mieux !