Le peuple grec a décidément une fâcheuse inclination à « prendre en otage » le reste de l’Europe. Il y a quelques mois, l’annonce, par l’ancien Premier ministre grec, d’un référendum sur les plans d’austérité avait déjà suscité dans les médias des réactions indignées : il s’agissait pour certains d’un « dangereux coup de poker », « une histoire de fous » qui risquait de remettre en question les efforts des « Européens » pour « sauver l’euro »...
Grèce : La démocratie « prise en otage » par les éditocrates
Dimanche 17 juin 2012, le parti conservateur Nouvelle Démocratie emporte la victoire aux élections législatives grecques, devançant de peu le parti de gauche Syriza, opposé aux plans d’austérité imposés à la Grèce. Cette victoire est accueillie avec un grand soulagement par les dirigeants européens, dont un certain nombre avaient activement fait campagne en faveur de la droite grecque : les « Européens » – appellation d’usage dans la presse – avaient en effet menacé d’exclure la Grèce de la zone euro en cas de victoire de Syriza. Une campagne partiellement et partialement relayée par la presse…
Voir en ligne : http://www.acrimed.org/article3853.html