L’accès à l’avortement est un droit fondamental en France, en Europe et dans le monde

mercredi 15 septembre 2021, par Françoise Kiefe

Durant la crise sanitaire, l’accès à l’avortement a été restreint, certaines femmes ont dû se rendre dans des pays voisins ou renoncer à avorter. L’avortement, qui est pourtant un droit protégé, par le code pénal ne cesse d’être mis en danger par la mouvance anti-IVG qui se mobilise dans la société à plusieurs niveaux. Nous devons nous mobiliser pour défendre ce droit.

Durant la crise sanitaire, les femmes ont eu plus de difficultés pour avorter : pas de place dans les blocs opératoires, et renvoi vers le privé, résultat aussi des réductions drastiques de budget de l’hôpital public et aggravation des conditions de travail du personnel médical.

Les femmes ont été soumises à encore plus de violences et ont dû parfois renoncer à avorter. Celles dont la grossesse dépassait le délai légal des 12 semaines ont dû se rendre aux Pays Bas, en Espagne ou au Royaume Uni, où le délai est plus large ! Le gouvernement n’a pas jugé bon de reprendre à son compte la proposition d’allongement de 12 à 14 semaines du délai légal.

Pendant ce temps, la mouvance anti-IVG agit, efficace en communication, avec des moyens financiers importants en France, en Europe et aux États Unis. Elle est à l’œuvre en Pologne, en Slovénie, en Hongrie, en Italie, à Malte, dans certains états des États-Unis.
Ses militant·es attaquent les droits des femmes (avortement, contraception d’urgence), font reculer l’éducation à la sexualité à l’école, et plus largement menacent la démocratie. En France, plusieurs locaux du Planning familial ont été dégradés.

Deux exemples récents justifient de se mobiliser pour défendre ce droit :

  • La chaîne C8 a provoqué la polémique en diffusant un film anti-avortement le lundi 16 août en diffusant un film américain anti-avortement, financé par l’Église évangélique. Le film américain "Unplanned" porte un message fort : une directrice de planning familial devenue militante anti-avortement.
  • En France, "l’entrave à l’interruption volontaire de grossesse" est pourtant un délit qui peut être puni, comme le stipule l’article L162-15 du Code de la Santé publique, d’un emprisonnement et/ou d’une amende.
  • Au TEXAS, le vote de la loi anti avortement (même en cas de viol…)

Pour toutes ces raisons, Attac appelle à manifester à l’occasion de la « Journée mondiale pour la dépénalisation de l’avortement » le 25 septembre 2021.

Revendiquer un droit à l’avortement dans de bonnes conditions pour toutes les femmes qui font le choix (difficile) d’interrompre une grossesse en France, en Europe et partout dans le monde.

Nous vous invitons également à participer au webinaire Facebook "Avorter, quels obstacles en 2021 ?", le 21 septembre de 19h à 21h en vous inscrivant gratuitement ici.

Françoise Kiefe, membre de la Commission Genre

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