Ce 17 juillet 2025, la cour d’appel de Paris a ordonné la libération de Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais emprisonné depuis plus de 40 ans pour son engagement aux côtés du peuple palestinien.
Cette libération tardive consacre la primauté de l’État de droit sur des décennies de pressions politiques, notamment de la part des États-Unis, qui n’ont cessé d’interférer dans la justice française. Elle constitue une victoire éclatante contre la criminalisation des luttes anticoloniales.
Alors que Gaza subit un génocide et que la solidarité est criminalisée, cette libération tardive incarne la force des luttes pour la justice et la liberté des peuples et de l’importance des mobilisations populaires.
Au même moment, 32 États réunis à Bogota dans le cadre de la nouvelle coalition internationale Des Amis du Groupe de La Haye (FOTHG Friends Of the Hague Group), ont fait un pas historique contre l’impunité israélienne : embargo sur les armes, blocage logistique, audit des contrats publics complices de l’occupation et poursuites pour crimes de guerre.
Un signal fort que la justice pour la Palestine n’est pas une cause isolée, mais une exigence mondiale.
Nous restons mobilisé.es : pour la Palestine, pour la libération de tou·tes les prisonnier·es politiques, pour un monde sans domination.