En opposition avec l’intérêt de la majorité de la population, la libéralisation de notre société et le démantèlement des acquis sociaux s’accompagnent d’attaques contre nos acquis démocratiques, d’une stratégie de recherche de boucs émissaires (migrant·e·s, populations Roms, musulmane, etc.), et d’une répression toujours plus violente de toutes formes de contestation. Les quartiers populaires et les populations racisées en sont les premières victimes. Ils sont aussi les plus vulnérables face aux pollutions et à la crise écologique. Les migrant·e·s sont instrumentalisé·e·s comme figure de « l’ennemi extérieur », mais aussi comme une menace de l’intérieur, contre les droits sociaux des « nationaux ».
Partout en Occident, les campagnes électorales placent pour l’essentiel au centre des débats, non pas l’inégale répartition des richesses, mais le supposé « problème des migrant·e·s » !. Les partis les plus ouvertement racistes et islamophobes prospèrent et parviennent à imposer leur agenda en détournant l’attention des vrais responsables de la précarisation vers des boucs émissaires.
Il nous faut ouvrir des horizons d’espoir dans lesquels chacune et chacun trouve toute sa place, une place faite d’égalité, de dignité, de respect et de justice.
Attac apporte son soutien à l’appel initié par le Collectif Rosa Parks :
« Parce-que notre antiracisme politique est résolument contre ce système néo-libéral, cet appel, initié par un « nous » de dignité, se termine par une exigence de soutien de « tous » .
Le 30 novembre 2018, contre le racisme et les inégalités sociales, on disparaît de nos lieux de travail, des facs, des écoles, des réseaux sociaux, des lieux de consommation.
Le 1er décembre, on réapparaît sur toutes les grandes places des villes, pour exiger Égalité et Dignité pour tous et toutes. »