Pour Martin Pigeon, de Corporate Europe Observatory, « cette bataille ne sera pas facile : les multinationales mènent un lobbying acharné depuis des années pour obtenir cette directive et ont lourdement influencé la rédaction du texte, mais le grand public n’en sait presque rien. Il n’est aujourd’hui malheureusement plus possible, politiquement, d’amender le texte. Nous devons donc demander aujourd’hui aux députés européens de le rejeter en bloc, mais sans mobilisation des citoyens nous n’arriverons à rien »
Les efforts de ces organisations pour limiter les dégâts ont permis quelques avancées, mais ces dernières restent insuffisantes et le diable est dans les détails. Par exemple, l’article 1, qui précise que cette directive ne peut pas porter atteinte aux journalistes, lanceurs d’alerte etc. n’est pas une exception stricte (celles-ci sont dans l’article 5) et surtout cet article ne figure pas dans la liste des articles que les états devront respecter lorsqu’ils adapteront cette loi en droit national s’ils veulent aller plus loin dans la répression !
Il faut donc appeler les députés européens pour demander de rejeter ce texte !
Participez à la campagne d’appel
Pour participer à la campagne d’appel des députés européens au sujet de la directive sur le secret des affaires, vous pouvez utiliser le « Pi-Phone » mis en place par La Quadrature du net. Cet outil permet d’appeler gratuitement les élu·e·s.
Rendez-vous sur cette page : https://piphone.lqdn.fr/campaign/ca... et suivez les instructions.
Plus d’informations
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- Pour une analyse plus détaillée : http://corporateeurope.org/fr/power-lobbies/2016/03/protection-des-secrets-daffaires