Le Brésil, siège de l´édition en 2018 et berceau du Forum social mondial, si profondément lié aux luttes pour la démocratie dans le continent, vit maintenant le pire moment d’attaque aux aspirations démocratiques depuis le coup d’État perpétré par un processus de mise en accusation sans responsabilité pénale contre la présidente Dilma Rousseff.
En ce moment, après la promulgation de l’arrestation de l’ancien président Lula, par un positionnement clairement politique des tribunaux, les voix appelant à la démocratie sont obligées d’adopter une résistance plus dramatique contre les abus des institutions qui devraient promouvoir la justice et non pas le jugement arbitraire des leaders populaires.
Médias et généraux ont fait du chantage à la plus haute Cour pour obtenir un résultat inconstitutionnel, qui n’exprime pas la conviction collective, mais brisent la scène pour répandre une peur qui n’a eu d´égal que durant la dictature.
Les organisations facilitatrices du FSM 2018, ci-dessous cosignataires, conclament toutes les organisations, brésiliennes et internationales participantes du FSM et toute la société civile mondiale, mouvements et organisations de lutte, à se positionner en dénonçant clairement le coup d’État qui vient de se produire avec l’arrestation de l’ancien président Lula.
Ce moment dramatique au Brésil exige l’union de toutes celles et de tous ceux qui se battent pour un monde plus juste et plus démocratique.
Nous lançons un appel à l’aide internationale et la solidarité avec les militant-e-s politiques, de partis, syndicalistes, sociaux et populaires sans affiliation, qui se lèvent dans tout le pays, et en particulier à São Bernardo do Campo, en position de résistance face à ce coup mortel déployé contre le peuple brésilien.
Résister c’est Créer
Résister c’est Transformer