Mettre les marchés sous tutelle

Pour Susan George, universitaire et présidente d’honneur d’Attac, la Banque centrale européenne doit accepter de prêter à bas taux aux États plutôt que d’avoir recours au FMI. Face à la crise de la dette des pays européens, le FMI est appelé à la rescousse pour prêter aux états jusqu’à hauteur de 250 milliards d’euros. Est-ce la bonne solution  ? Susan George : Non, dans la mesure ou le FMI va appliquer à la Grèce ou au Portugal les mêmes recettes qu’il a appliquées aux pays du Sud pendant de très longues années. L’argent du FMI n’est pas gratuit, ni en terme de taux d’intérêts ni en terme de politique d’austérité appliquée en échange. D’autres solutions sont possibles pour garantir la dette. Rectifier les dépenses, c’est une chose mais il faut aussi se préoccuper d’augmenter les recettes dans les budgets. Cela ne peut se faire que si la Banque centrale européenne change de statut, prête aux différents états à des taux d’intérêts bas pour empêcher les spéculations, tantôt contre l’un, tantôt contre l’autre. Pour le moment, les traités européens interdisent cette solution, qui serait pourtant bien meilleure que d’appeler le FMI à la rescousse. La question est posée de mettre les marchés sous tutelle. Lire la suite de l’article dans l’Humanité du 20 mai 2010

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