Jusqu’à présent il était interdit à un pays de la zone euro de venir en aide à un autre. La pérennisation du fond de secours ne représente-t-elle pas un progrès dans la solidarité de l’UE ?
Quand on regarde les conditions imposées aux pays « aidés », on a du mal à y voir de la solidarité : non seulement les taux exigés sont très élevés, alors même que le fonds emprunte à seulement 3%, mais surtout les conditions de rigueur imposées en échange des prêts ne font qu’enfoncer les pays secourus dans la récession. Ces conditions ne servent qu’à rassurer les marchés financiers et leur garantir le remboursement de la dette. C’est pourquoi on parle de solidarité avec les marchés financiers...
Le fonds de secours pourra acheter de la dette publique des États secourus sur le marché primaire... Cela reflète-t-il quand même la volonté de desserrer l’étau de marchés ?