Gaz de schiste : l’après-pétrole ou une impasse ?

mardi 11 janvier 2011, par Normand Mousseau

Depuis le mois d’août, pas un jour ne passe sans que l’exploration et l’exploitation des gaz de shale [1] ne suscitent enthousiasme ou émoi publics… au Québec.

Contenu dans les interstices des shale et s’accumulant dans un énorme volume de roche, les gaz de shale sont beaucoup plus difficiles à exploiter que le gaz conventionnel. Leur récente exploitation a provoqué un véritable séisme sur le marché mondial de gaz liquéfié dont le prix mondial s’est effondré. Les États-Unis sont ainsi devenus les premiers producteurs mondiaux de gaz devant la Russie et ils pourraient se muer en exportateurs. Par ailleurs, les réserves supposées de gaz de shale seraient suffisantes pour consommer du gaz pendant plusieurs siècles.

Alors que la France vient de délivrer des premiers permis d’exploration au Sud-est du Massif Central (voir ici et ici ), Alter-Echos (www.alter-echos.org) a interrogé Normand Mousseau, spécialiste des questions énergétiques, et récent auteur de La révolution des gaz de schiste et Au bout du pétrole, tout ce que vous devez savoir sur la crise énergétique , pour revenir sur la situation au Québec et plus largement sur les défis posés par ces évolutions énergétiques planétaires.

Notes

[1Passé dans le langage courant sous le nom de gaz de schiste, ce gaz est en fait un gaz de shale selon les géologues car le schiste est une roche métamorphique qui ne contient pas d’hydrocarbures selon Normand Mousseau.

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