Avant le G8 du Net, les citoyens tentent de garder la parole

En six mois, l’actualité s’est considérablement accélérée. Toujours dans le même sens : une reprise en main d’Internet par les gouvernements, accompagnée d’un discours sécuritaire qui n’est plus l’apanage des dictatures. Pékin avait son grand firewall de Chine ; l’Europe envisage de se doter d’un Schengen virtuel. Les États-Unis voulaient interdire Wikileaks en lui coupant les vivres et l’hébergement ; ils envisagent avec le Protect IP Act l’endiguement des sites suspects en exigeant de tous, régies, intermédiaires financiers, moteurs de recherche et autres, qu’ils coupent les routes qui mènent aux proscrits. Quant aux listes noires, au filtrage, aux coupures de l’accès à Internet, ils deviennent une sanction banalisée dans presque tous les textes qui prétendent réglementer le Net – Ipred, ACTA, Hadopi, Loppsi, mais aussi la toute neuve proposition de loi anti-hackers de Muriel Marland-Militello (UMP) joliment intitulée « pour un monde numérique plus civilisé et donc plus fort ». Tous convergent vers le G8 de Deauville, fin mai, où l’avenir du Net sera évoqué entre chefs d’État et de gouvernement pendant 1h30. Et auparavant par une brochette de chefs d’entreprises réunis par Maurice Lévy (Publicis) sous une tente dans le jardin des Tuileries à Paris : l’e-G8 Forum. Lire la suite sur médiapart

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