Environnement, Climat, COP 21
Presse écrite
Interview d’Aurélie Trouvé, « Entretien avec Aurélie Trouvé autours de son ouvrage Le Business est dans le pré », AgroBiosciences, juin 2015
Ces dix dernières années, l’emprise des marchés et de la finance s’est renforcée dans le secteur agricole. Une mainmise portée non pas par une vague entité qui plane au-dessus de nos têtes. Mais une action portée par de grands détenteurs de capitaux.
Tribune de Maxime Combes, « COP 21 : les financements privés, un mauvais calcul ? », La Tribune, 11 juin 2015
Un financement 100 % public de la COP 21 était donc envisageable. Et plus aisé tant le gouvernement peine à obtenir ces quelques millions d’euros. Confier 20 % du financement de la COP 21 à des multinationales privées est donc un choix foncièrement idéologique.
Tribune d’Aurélie Trouvé, « Des exploitations ravagées par les marchés financiers », L’Humanité, 19 juin 2015
L’unique intérêt de ces exploitations est économique. À long terme, ce modèle n’est pas rentable. Puisque ces fermes sont très dépendantes des cours du marché mondial, comme des firmes, via le soja importé.
Radio
Interview d’Aurélie Trouvé, Les carnets de l’économie, France Culture, 4-6 mai 2015
Aurélie Trouvé était au micro de France Culture toute la semaine pour l’émission « Les carnets de l’économie » pour y parler d’agriculture, d’élevage et de son livre Le Business est dans le pré
Débat avec Maximes Combes, Le téléphone sonne : « Sommes-nous prêts à changer de climat ? », France Inter, 8 juillet 2015
Les problèmes climatiques sont aujourd’hui reconnus, le public y a été sensibilisé dans la dernière décennie, mais nous voyons mieux ses conséquences sur la flore et la faune que sur notre environnement quotidien. Le sort des glaces de l’Arctique est connu, mais que deviendraient nos habitudes dans un monde plus chaud de quelques degrés ? Quel impact sur nos comportements ?
Débat avec Aurélie Trouvé, « Comment sortir de la crise de l’élevage en France ? », France Culture, 21 juillet 2015
Une crise lourde et structurelle menace non seulement un certain nombre d’exploitations de dépôt de bilan mais conduit également toute une filière sur la voie de l’appauvrissement. Alors que faire pour venir en aide aux éleveurs ? Cette crise est-elle une crise structurelle, qui montre que les méthodes de production de viande et de lait en France doivent être revues de fond en comble ?
TV
Entretien avec Aurélie Trouvé, « La Parole aux auteurs » à propose de son livre Le Business est dans le pré, BFM business, 8 mars 2015
Aurélie Trouvé, ingénieur agronome et auteur de « Le business est dans le pré » (Éd. Fayard), ainsi qu’Alexandre Lacroix, romancier, rédacteur en chef de Philosophie Magazine et auteur de « L’homme qui aimait trop travailler » (Éd. Flammarion), ont présenté leur ouvrage dans La parole aux auteurs.
Finance, banque, évasion fiscale et Livre noir des banques
Presse écrite
Interview de Dominique Plihon, « Faire reculer le mur de l’argent », Regards, 10 mars 2015
Nous commençons dans le livre noir par montrer que, contrairement au discours des banquiers et des autorités, le sauvetage des banques françaises au moment de la crise a coûté très cher aux contribuables, de l’ordre de 25 milliards d’euros, sans compter près de 300 milliards de garanties publiques. Mais nous montrons aussi que le comportement des banques, celui qui a conduit à la crise, n’a pas changé, et s’est même amplifié, avec un coût considérable pour la société.
Tribune de Dominique Plihon, « La légitimité paradoxale des banques centrales », Le Monde, 18 juin 2015
Aujourd’hui, les banques centrales sont le principal pilier du capitalisme financier mondialisé. À commencer par la Fed américaine, émettrice de la monnaie internationale dominante. Leur légitimité, entendue comme la source de leur pouvoir, est donc fondée sur leur rôle stratégique dans le gouvernement de la finance internationale.
Radio
Débat avec Dominque Plihon, La Grande table 2e partie : « Quelle réforme pour le système bancaire ? », France Culture, 17 février 2015
Tout est possible dans deux chemins opposés. De nouvelles crises bancaires, de nouveaux soubresauts bancaires sont tout à fait possibles, tant au niveau de la France qu’à celui de l’ Europe... et au-delà encore ! L’autre chemin, ce sont des réformes qui neutraliseraient la capacité des banques à prendre des risques excessifs et qui feraient que ces banques joueraient à nouveau leur rôle, qui est celui de financer l’économie et de gérer au mieux l’épargne des gens.
Interview de Dominique Plihon, « L’interview », France Inter, 27 mars 2015
Pour décrire le paysage bancaire français, Dominique Plihon évoque un « oligopole » dont la taille des quelques groupes qui contrôlent le marché - de fait non concurrentiel - est trop importante pour faire faillite. Assurées d’être secourues par l’État, la Banque Centrale et le contribuable, les banques sont enclines à prendre d’avantage de risques.
Les faucheurs de chaises
Reportage de Thomas Chauvineau, La nouvelle édition : « Le vole de chaises, une nouvelle forme de militantisme », Canal+, 13 avril 2015
Enquête sur une nouvelle forme de militantisme visant à susciter le débat autours de l’évasion fiscale pratiquer par les banques. De Bayonne à Paris, le reportage retrace l’affaire des « faucheurs de chaises ».
Cyrille Pluyette, « Ils ont fauché des chaises chez HSBC et BNP Paribas, et les remettent au fisc », Le Figaro, 18 mai 2015
Après les « faucheurs volontaires » d’OGM, qui viennent d’entrer dans l’édition 2016 du Petit Robert, les « faucheurs volontaires » de chaises feront-ils leur apparition dans le dictionnaire l’an prochain ?
« BNP Paribas contre Attac : l’hôpital se fout de la charité », L’Humanité, 11 juin 2015
Entendu par la police ce matin pour « vol en réunion » sur plainte de BNP Paribas, Thomas Coutrot a réfuté cette accusation : « j’ai rappelé aux enquêteurs que voler, c’est s’approprier le bien d’autrui. Or nous sommes tout disposés à restituer les chaises de BNP Paribas dès que la banque annoncera la fermeture de ses 7 filiales aux Îles Caïmans.
Interview de Thomas Coutrot, « L’humour contre l’évasion fiscale finit au poste ! », Marianne, 12 juin 2015
Aucune mesure n’a été prise pour empêcher la possibilité pour ces banques d’offrir des mécanismes d’évasion fiscale à leurs clients. On voulait donc montrer qu’avec des formes d’actions originales, on peut pousser le politique à bouger.
Les Requins
Tribune de Thomas Coutrot, « Les Requins 2014 : traquons les banques et les multinationales prédatrices », Blog Mediapart, 13 mars 2015
Malgré la crise, les banques et les multinationales se comportent de plus en plus comme des super-prédateurs exploitant partout les peuples et la nature pour mieux satisfaire leurs exigences de profit.
TAFTA
Interview de Frédérique Viale, « TAFTA. Au service des multinationales ? », Le Télégramme, 18 avril 2015
La question se pose. Il ne faut pas regarder ces traités comme un duel entre les grands méchants États-Unis et la petite Europe. Ils instaurent avant tout un privilège pour les grandes entreprises. C’est l’impérialisme des transnationales.
Interview de Susan George, « Les patrons des multinationales prennent insidieusement le pouvoir, sans aucune légitimité et sans devoir rendre de comptes à personne », Le Vif-L’Express, 5 mai 2015
Il s’agit d’un véritable coup d’état des entreprises transnationales contre les gouvernements. Leur but est d’arriver à fixer elles-mêmes les normes en matière de santé publique, d’agroalimentaire, de fiscalité, de commerce.... En outre, les bons de croissance promis par les négociateurs sont remis en cause. Un chercheur de la Tufts University, près de Boston, a calculé, en se basant sur les critères économiques de l’ONU, que le TTIP déposséderait l’Europe de 600 000 emplois.
Interview de Jean-Michel Coulomb, « Contre le TAFTA, le gouvernement français n’a que des mots » , Regards, 3 juin 2015
L’élaboration des traités européens commence toujours par de belles déclarations pour rassurer les citoyens et les élus les plus préoccupés, avant d’agir de manière totalement inverse. Les forces politiques sont majoritairement acquises à la libéralisation, plus ou moins consciemment.
Austérité, Dette, Grèce
Presse écrite
Tribune de Esther Jeffers, « Ce n’est pas au créancier de dire comment faire », Ouest France, 30 juin 2015
L’histoire n’est pas écrite. Les Européens sont devant un dilemme : entre la contagion politique et la contagion financière, il va choisir.
Tribune de Thomas Coutrot, « Un accord désastreux pour la Grèce et pour l’Europe. », Le Monde, 15 juillet 2015
Peu d’économistes le contestent : réduire à nouveau les retraites et augmenter encore la TVA dans un pays exsangue ne pourra qu’aggraver la situation économique et la crise humanitaire. Aucun économiste ne le nie : la Grèce ne pourra pas rembourser sa dette, insoutenable.
Tribune de Dominique Plihon, « Banques : un sauvetage payé au prix fort », L’Humanité, 20 juillet 2015
Après avoir réussi à imposer l’accord scélérat du 13 juillet, la troïka s’est soudainement radoucie. La BCE a décidé d’accorder à nouveau des liquidités aux banques grecques. L’ouverture des banques est autorisée. Mais la crise du système bancaire est loin d’être résolue. Les banques sont fortement incitées à recouvrer leurs créances, ce qui va entrainer de nombreuses saisies sur les particuliers et les petites entreprises, aggravant les difficultés de nombreux acteurs de l’économie hellénique.
Interview de Geniève Azam, « La crise grecque montre que le capitalisme n’est plus compatible avec la démocratie », Reporterre, 4 juillet 2015
De quelle crise la Grèce est-elle aujourd’hui le nom ? D’une crise économique, certes, mais surtout d’une crise politique qui est, au fond, une crise du modèle de développement.
Geneviève Azam, économiste et porte-parole d’Attac France indique la véritable perspective de la crise grecque : c’est d’« un système à bout de souffle » – produit d’une croissance qui ne reviendra pas – dont la Grèce est victime.
Tribune de Pierre Khalfa, « Après la Grèce, l’affrontement inévitable », Marianne, 3 août 2015
La signature le 13 juillet d’un accord mettant la Grèce sous tutelle et imposant des mesures d’austérité inouïes constitue une débâcle politique pour un gouvernement qui avait été élu pour restaurer la souveraineté populaire et en finir avec les politiques néolibérales. Quelles leçons peut en tirer pour l’avenir la gauche de transformation sociale et écologique ?
Radio
Débat avec Dominique Plihon, L’économie en question : « Et si la Grèce fait défaut… l’Europe divisée/Le Traité transatlantique se fera-t-il ? »
« Ce qui est frappant depuis le début de la crise, c’est que c’est le point de vue des créanciers qui est pris systématiquement en compte en priorité. Le sauvetage de 2015 est un sauvetage quo a été fait en faveur des banques », Dominique Plihon
TV
Débat avec Aurélie Trouvé, Arte 28 min : « Bras de fer Athènes-Bruxelles : Qui va céder ? », Arte, 4 juin 2015
Un accord sera-t- il trouvé entre Athènes et Bruxelles ? Alors que certains plaident pour une rupture, 4 invités dont Aurélie Trouvé reviennent sur l’avenir des négociations entre le gouvernement d’Alexis Tsipras et les institutions européennes.
Interview de Dominique Plihon, L’invité d’Askolovitch : Dominique Plihon : « Nous allons vers une implosion de l’Europe », 13 juin 2015
Samedi 13 juin, Claude Askolovitch recevait Dominique Plihon, porte-parole d’Attac France et membre des économistes atterrés. Selon ce dernier, les politiques européennes menées depuis le début de la crise, c’est-à-dire 2009, enfoncent l’Europe dans une récession durable.