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par Jean-Marie Harribey, Jean Tosti
Le deuxième numéro des Possibles arrive dans une phase critique pour l’avenir du continent européen. D’un côté, au sein de l’Union européenne, les divergences entre pays s’accentuent, par suite de l’application de politiques d’austérité draconiennes aux peuples déjà exsangues à cause de la crise économique. De l’autre, aux frontières de l’Union, la désintégration de l’ancien bloc de l’Est n’en finit pas de produire ses dégâts sociaux et politiques. De part et d’autre, des menaces pèsent sur la démocratie : là où celle-ci est ancienne, car les partis politiques xénophobes et d’extrême droite gagnent inexorablement du terrain pendant que gauche et droite mènent des politiques sensiblement identiques d’allégeance à la finance mondiale ; là où elle venait juste d’être conquise, car la corruption, les nouvelles oligarchies, voire les mafias, ont pris le dessus.
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par Thanos Contargyris, Dominique Plihon, Peter Wahl
Thanos Contargyris (Attac Grèce) et Peter Wahl (Attac Allemagne) dialoguent sur la crise de l’euro et sur l’avenir de la monnaie européenne. Leurs critiques convergent largement sur la zone euro. Leurs analyses et propositions pour l’avenir de la construction monétaire européenne se différencient sur plusieurs aspects, reflétant ainsi la diversité des réflexions actuelles au sein du mouvement altermondialiste.
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par Srecko Horvat, Igor Stiks
Jusqu’à récemment, on entendait rarement évoquer les conséquences dévastatrices de la « transition » vers le capitalisme, notamment dans les Balkans – et l’on ignore souvent la renaissance de nouvelles radicalités politiques dans la péninsule rebelle.
La « Transition » a été le fameux nom attribué au processus de transformation des anciens pays socialistes en démocraties libérales, basées sur une économie de libre marché – les deux traits jumeaux apparemment inséparables de cette nouvelle ère. Cela fut associé à un discours public et politique aux connotations quasi bibliques, évoquant l’accès à la « Terre d’abondance » après plusieurs décennies d’« esclavage ».
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Les Balkans occidentaux
Albanie, Bosnie-Herzégovine, Kosovo, Macédoine, Monténégro, Serbie
par Catherine Samary
Un besoin d’Europe... L’élargissement de l’Union européenne (UE) se poursuit dans l’Europe du Sud-Est, en dépit d’une situation de turbulences socio-économiques et politiques sans précédent, à la fois dans l’Union et dans les Balkans : la Croatie, sans sortir du marasme depuis 2009, est devenue membre de l’UE le 1er juillet 2013, quittant ce faisant les « Balkans de l’Ouest » qui regroupent, pour l’UE, les candidats potentiels à l’adhésion. Le Kosovo a, quant à lui, gagné le droit d’en faire partie « officiellement ».
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par Catherine Samary
Les dirigeants de l’opposition « pro-européenne » de l’Ukraine, après avoir refusé fin janvier 2014 des postes gouvernementaux offerts par le Président Ianoukovic, sont allés chercher à Munich, dans l’ombre d’un sommet sur la sécurité, l’aide des dirigeants occidentaux. Ils ont rapporté des promesses. Mais lesquelles ? Catherine Ashton, « ministre des Affaires étrangères » de l’Union européenne, dans un entretien publié le 3 février par le Wall Street Journal, a annoncé que l’UE prépare, avec les États-Unis, « un important programme d’assistance financière pour l’Ukraine ». Mais qu’y aurait-il de nouveau dans le « plan ukrainien » occidental par rapport à ce qui était offert par l’UE à l’Ukraine lors du sommet de Vilnius en novembre 2013 ? De quelle « aide » s’agit-il ? Et serait-elle contradictoire avec celle obtenue par le président Ianoukovitch auprès de Vladimir Poutine en décembre (sans que l’Ukraine soit pour l’instant membre de l’union douanière avec la Russie) ?
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par Évelyne Perrin
La Bulgarie et la Roumanie sont entrées dans l’Union européenne (UE) en 2007. Si les groupes industriels se sont empressés de délocaliser des usines françaises dans ces deux pays à très bas salaires, par contre, certains pays membres de l’UE, dont la France, ont jugé utile de préserver leur marché du travail de l’arrivée de nouveaux travailleurs bulgares et roumains. Ils s’appuyaient pour cela sur deux annexes introduites au traité dit de Luxembourg, signé en 2005 et relatif à l’entrée des deux pays dans l’UE. Ces annexes (VI et VII) prévoyaient, pour les pays qui souhaitaient les appliquer, des mesures transitoires pouvant durer jusqu’à sept ans. C’est ainsi que, du 1er janvier 2007 au 31 décembre 2013, la France a refusé d’ouvrir son territoire aux travailleurs bulgares et roumains, dont beaucoup étaient des Roms.
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par Vicky Skoumbi
En novembre 2012 déjà, Giusi Nicolini, la maire de Lampedusa, avait lancé ce terrible appel : « Je suis scandalisée par le silence de l’Europe, qui vient de recevoir le prix Nobel de la paix, face à une tragédie qui fait des milliers de victimes, atteignant les chiffres d’une véritable guerre (…) Quand on sait que pour ces personnes, la traversée en bateau est la dernière lueur d’espoir, alors je dis que leur mort est une honte et un déshonneur pour l’Europe. » La même se disait « de plus en plus convaincue que la politique d’immigration européenne considère ce bilan de vies humaines comme un moyen de modération du flux migratoire, sinon comme moyen de dissuasion ». La preuve incontestable du bien-fondé de cette hypothèse sinistre fut apportée la nuit du 19 au 20 janvier dernier en mer Egée, avec la noyade des douze femmes et enfants tout près de la côte grecque, à Farmakonisi.
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par Stéphanie Treillet
La stratégie européenne pour l’emploi affiche comme objectif une augmentation significative du taux d’activité et d’emploi des femmes dans tous les pays de l’Union européenne. Elle semble donc se placer en rupture avec les politiques menées jusqu’alors un peu partout, tentant d’encourager les femmes à rester ou à retourner au foyer. Mais, derrière une inflexion en apparence positive, cette stratégie constitue une pièce centrale de tout le dispositif de flexibilisation et de précarisation du salariat, caractéristique des politiques contemporaines de l’emploi, qui met les femmes en première ligne. Elle constitue également un révélateur des contradictions récurrentes du capitalisme par rapport à l’emploi salarié des femmes.
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par Raoul-Marc Jennar
Devant l’Assemblée nationale, Jean Jaurès prononçait ces paroles prophétiques : « Ce que nous ne voulons pas, c’est que le capitalisme international aille chercher la main-d’œuvre sur les marchés où elle est le plus avilie, humiliée, dépréciée, pour la jeter sans contrôle et sans réglementation sur le marché français, et pour amener partout dans le monde les salaires au niveau des pays où ils sont le plus bas. »
C’était le 17 février 1894. Ce qu’il redoutait alors est devenu la réalité cent vingt ans plus tard. Et tout, dans les orientations fondamentales de l’Union européenne (UE), y contribue depuis les origines.
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par Bernard Cassen
On comprend que, dans la perspective des élections au Parlement européen de mai 2014, les partis socialistes et sociaux-démocrates cherchent par tous les moyens à se dissocier des politiques européennes, tant ces politiques – qu’ils ont approuvées – sont impopulaires. Pour faire diversion et ne pas avoir à traîner ce boulet, ils entendent mener une campagne commune à l’échelle des vingt-huit États membres sur un objectif – celui de la « réorientation » de l’Union européenne (UE) – et sur un moyen de l’obtenir : disposer d’une majorité au Parlement européen et faire accéder l’un des leurs à la présidence de la Commission européenne en remplacement de José Manuel Barroso.
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par Pierre Khalfa
Dans un arrêt daté du 7 février 2014, la Cour constitutionnelle fédérale allemande qui siège à Karlsruhe a considéré que le programme de rachat sans limite d’obligations d’État par la Banque centrale européenne (BCE) – l’Outright Monetary Transactions (OMT) – est « incompatible avec la loi fondamentale » de l’Union européenne. Cependant, la Cour de Karlsruhe renvoie à l’interprétation finale de la Cour de justice de l’Union européenne pour savoir si la BCE n’enfreint pas les traités. Cet arrêt fait suite à un dépôt de plainte déposé par des responsables de la banque centrale allemande, la Bundesbank, des hommes politiques conservateurs, des économistes anti-européens. Plus de 35 000 recours ont ainsi été déposés pour contester la légalité de ce programme.
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par Carine Favier
Le débat autour de la proposition de loi sur la prostitution élaborée à la suite du rapport de Danièle Bousquet et Guy Geoffroy s’est fait dans une grande confusion : amalgame entre prostitution et traite, approche de « la prostitution » et non « des prostitutions », glissement d’une approche sociale d’accompagnement des personnes vers une approche pénale pour « éradication » de la prostitution, prises de positions idéologiques plus souvent basées sur des fantasmes que sur l’analyse d’une réalité, elle-même marquée par une grande hétérogénéité.
Or, mener à bien ce débat exige d’appréhender la complexité des réalités de terrain mais aussi de donner toute sa place au point de vue des personnes concernées, dans leur diversité.
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par Catherine Bloch-London, Esther Jeffers
La prostitution est un phénomène complexe et une question qui soulève beaucoup de passions et suscite bien des controverses. Une véritable ligne de fracture oppose les personnes qui voient la prostitution comme une vente de « services sexuels », un « travail » et un « libre choix » de disposer de son corps et celles pour qui le système prostitutionnel est une des formes de la violence faite aux femmes, l’expression de la domination masculine et une violation des droits humains.
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par Michel Cabannes
Le projet néolibéral qui inspire les politiques économiques depuis trois décennies se caractérise par le primat de la logique du marché et de la compétition comme fondement de la société. Il englobe l’ultralibéralisme, adepte de l’autorégulation du marché et partisan de l’État minimum. Mais il inclut aussi un néolibéralisme institutionnel, réservé à l’égard du « laisser-faire » et partisan de l’État tuteur du marché.
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Qu’est-ce qu’être aidé ?
L’aide sociale en perspective historique à travers le microcrédit social, du Moyen Âge à la Sécu
par Guillaume Pastureau
L’aide sociale marchandisée correspond à la dépendance de fait des membres d’une communauté aux fluctuations du marché du travail. Ceux-ci n’obtiennent pas de droits sociaux inhérents à leur participation à la vie économique (travail), ni à leur appartenance sociale (citoyenneté). Ainsi, les risques sociaux sont de la responsabilité individuelle des individus qui doivent se protéger en conséquence. L’intervention d’une sphère privée est donc rendue nécessaire par l’apparition de l’assurance ou des institutions d’épargne de prévoyance. L’aide n’est en aucun cas obligatoire, elle est fondée sur le libre-arbitre et le choix individuel, elle a un coût et elle est soumise à un principe d’exclusion.
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par Vincent Laure van Bambeke
Par mon activité professionnelle, j’ai eu la chance d’auditer les bilans de certaines entreprises de la vallée de la chimie au sud de Lyon. Ce qui les caractérise, c’est l’importance des immobilisations au regard du nombre de salariés. Dans certaines d’entre elles, l’intensité capitalistique atteint 500 000 € par personne et la dotation annuelle aux amortissements des immobilisations peut représenter entre 35 à 40 % de la valeur ajoutée. Une majorité des modèles que les économistes élaborent est basée sur l’hypothèse que le capital fixe peut être négligé et qu’il peut donc être amorti en un seul exercice comme le capital circulant. C’est insatisfaisant. Pourquoi une telle hypothèse si éloignée de la réalité ? Que cache-t-elle ?
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Une catastrophe imminente
Extraits de Toxique planète, Le scandale invisible des maladies chroniques, Paris, Seuil, 2013
par André Cicolella
« L’augmentation des maladies chroniques non transmissibles représente un énorme défi. Pour certains pays, il n’est pas exagéré de décrire la situation comme une catastrophe imminente pour la santé, pour la société et surtout pour les économies nationales. » Ainsi s’exprimait Margaret Chan, directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé, le 21 avril 2011.
Ni cette déclaration, ni même celle de New York, adoptée par les 184 chefs d’État et de gouvernement à l’occasion de l’Assemblée annuelle des Nations unies, cinq mois plus tard, déclarant que l’épidémie de maladies chroniques représente le principal challenge pour le développement durable au début du XXIe siècle, n’ont pour autant fait la une des médias.
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par Omar Brixi, Jean-Claude Salomon, Michel Thomas
Notre société souffre de dysmédicalisation. À l’heure où plus de 11 % du PIB sont consacrés aux dépenses de santé, on ne peut que constater l’existence de sous-médicalisation touchant des populations en difficulté (dont les étudiants) et de surmédicalisation dans de nombreux domaines. Tout cela entraînant une baisse évitable de l’efficience en matière de santé et une mise en péril du financement solidarisé.
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par Gérard Gourguechon
Gabriel Zucman, avec ce livre, cherche surtout, semble-t-il, à impulser l’idée qu’il ne faut pas partir battu dans la lutte contre les paradis fiscaux. Au contraire, il faut agir, et il nous dit que des solutions existent pour les faire reculer et pour que les nations récupèrent leurs richesses perdues. Il note, dès le départ, que les paradis fiscaux sont au cœur de la crise européenne. Il renvoie dos à dos ceux qui baissent les bras, car le combat serait perdu d’avance (les paradis fiscaux étant des rouages essentiels du capitalisme financier, rouages utilisés par les riches et les puissants du monde entier) et ceux qui crient déjà victoire en prétendant que la bataille est presque gagnée (dès lors que tous, ou presque, ont promis d’abandonner le secret bancaire).
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Deux ouvrages importants en débat : « Le capital au XXIe siècle » de Thomas Piketty (le Seuil, 2013) et « La richesse, la valeur et l’inestimable, Fondements d’une critique socio-écologique de l’conomie capitaliste » de Jean-Marie Harribey (Les Liens qui libèrent, 2013).
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par Jacques Cossart
Les articles de cette « revue des revues » font tous référence aux biens publics mondiaux (BPM). Quelle que soit la dénomination adoptée pour évoquer les biens publics – communs, biens communs, collectifs, ou autre ils présentent une caractéristique majeure : ils doivent demeurer inaccessibles aux marchés. Ajouter le terme « mondial » n’est pas anodin ; c’est, d’une part, affirmer que tous ces biens, ou services, doivent, pour remplir pleinement le rôle attendu, être organisés au niveau mondial, d’autre part que leur financement – sans lequel il n’y aura pas de BPM – doit s’envisager dans un cadre international coordonné. Il va de soi que ce caractère ne signifie pas que leur déclinaison ne pourrait pas être locale, nationale ou régionale.
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par Jacques Cossart
Le FMI publie le 31 octobre 2013, dans ses Perspectives économiques régionales, « Afrique subsaharienne, Maintenir le rythme ». Pour autant que l’on puisse évoquer sous ce générique Afrique – quelle ressemblance entre l’Afrique du Sud et le Tchad, autre qu’entre tous les pays du monde – de quel « rythme » parlent donc les experts du FMI ? Avant de donner les réponses de l’institution de Washington, il paraît utile de rappeler quelques-uns des indicateurs que l’on trouve dans le rapport 2013 du PNUD, (présentation dans Les Possibles, n°1).
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par Jacques Cossart
Depuis 2010, le PNUD a introduit dans son Rapport mondial sur le développement humain un nouvel indice ajusté aux inégalités, c’est-à-dire tenant compte, pour chaque indice pris en compte, des inégalités ; dans un pays où l’égalité entre ses citoyens serait parfaite, l’IDH (indice de développement humain) et l’IDHI (indice de développement humain ajusté aux inégalités) seraient égaux ; plus l’IDHI est faible, plus les inégalités particulières sont grandes. L’IDHI a, notamment, été calculé pour l’éducation. Ainsi, le rapport 2013 indique un IDHI éducation de 0,851 pour les pays à développement très élevé et 0,246 pour les pays à développement faible.
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par Jacques Cossart
Emmanuel Saez, professeur à l’Université de Californie à Berkeley et Thomas Piketty, professeur à l’École d’économie de Paris, sont deux économistes français connus pour leurs travaux sur les inégalités ; ils ont, entre autres, publié, avec Anthony Atkinson, dans Journal of Economic Literature, en 2011, « Top Incomes in the Long Run of History ».
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par Jacques Cossart
Le Global Carbon Project (GCP), réseau scientifique international, étudie les relations entre le cycle du carbone et le climat. Son conseil scientifique est coprésidé par le Français Philippe Ciais, chercheur au CEA, spécialiste du cycle du carbone ; il codirige la rédaction du chapitre 6 du rapport de synthèse du GIEC qui devrait paraître en octobre 2014, intitulé « The physical science basis ». Le GCP a publié le 19 novembre 2013 son bilan annuel Global Carbon Budget.
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par Jacques Cossart
Le PNUD édite le 12 novembre 2013 El desafío de la equidad social. Il porte sur l’insécurité en Amérique latine, qui constitue l’obstacle majeur au développement de cette région du monde. Un résumé est disponible en anglais. Un grand nombre de cartes, tableaux et graphiques d’une part en facilite l’accès aux non-anglophones, d’autre part montrent l’ampleur et la gravité de la situation. Les auteurs ont examiné la criminalité en milieu urbain, la violence et les crimes commis par et contre les jeunes, les violences sexuelles, la corruption et la violence policières, la criminalité organisée.
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par Jacques Cossart
L’OCDE publie en octobre 2013 Supporting Investment in Knowledge Capital, Investment and Innovation. La recherche-développement de demain passe par ce que l’OCDE dénomme KBC (knowledge-bases capital), voir table 0.1 page 23, à base d’informatisation (données et logiciels), d’innovation de propriété (marques, design, brevets, copyrights) et de compétence économique (dont le conseil en gestion).
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par Jacques Cossart
L’Agence internationale de l’énergie AIE-IEA a publié le 12 novembre 2013 son rapport annuel World Energy Outlook 2013 (WEO) qui ne sera rendu en accès libre que dans cinq ans ; on peut télécharger aujourd’hui, le WEO 2008.
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par Jacques Cossart
La CNUCED, l’OCDE et l’OMC ont remis, le 6 août 2013, un rapport commun destiné aux chefs d’État ou de gouvernement du G8 qui se sont réunis les 5 et 6 septembre 2013 à Saint-Pétersbourg. Il s’intitule Implications of Global Value Chains for Trade, Investment, Development and Jobs, les rapporteurs y affirment que les chaînes de valeurs sont favorables à la croissance et au progrès tant pour les pays riches que pour les pays en développement.
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par Jacques Cossart
Institute for Health metrics and evaluation publie son premier rapport (données 2010) The Global Burden of Disease (GBD). La première étude GBD avait été élaborée en 1990 et publiée dans le Rapport mondial sur le développement dans le monde de 1993 ; à l’époque le GBD prenait en compte 107 maladies et blessures, en 2010 ce chiffre passe à 291. Le GBD 2010 a été publié en décembre 2012 dans The Lancet et fait l’objet, en septembre 2013, d’une publication avec la Banque mondiale. Le GBD 2013 est à paraître.
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par Jacques Cossart
L’OFCE publie une courte note « Le crépuscule de l’industrie solaire, idole des gouvernements ». L’auteure, Sarah Guillou, y affirme que les puissances publiques, y compris l’Union européenne qui ambitionne de porter à 20 % d’ici 2020 la part de son énergie à partir de sources renouvelables, se prétendent sensibilisées à ce secteur énergétique.
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par Jacques Cossart
Depuis 2010, le PNUD inclut dans ses rapports annuels Rapport mondial sur le développement humain, un indice appelé « Indice de pauvreté multidimensionnelle » (IMP en français MPI en anglais). Cet indice a été mis au point par deux économistes, l’une et l’autre de l’Université d’Oxford, qui ont voulu montrer le caractère cumulatif des facteurs de pauvreté humaine. Il est calculé à partir d’enquêtes menées auprès des ménages dans un certain nombre de pays (104 pays dans le Rapport 2013.)
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par Jacques Cossart
Dans un working paper du FMI de juin 2013, Alberto Behar and Junghwan Mok posent cette simple question Does Public-Sector Employment Fully Crowd Out Private-Sector Employment ? Un peu sur le mode employé par ce commerçant anglais du XVIe siècle, Thomas Gresham, qui laissa son nom à une « loi » de l’économie affirmant que « la mauvaise monnaie chasse la bonne ».
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par Jacques Cossart
L’OCDE publie en novembre 2013 Pensions at a Glance 2013 : Retirement-Income Systems in OECD and G20 Countries, un panorama des retraites au sein de l’OCDE.
Ce document de 368 pages en consacre plus de 150 à la présentation particulière, dans « Country profiles », des principales caractéristiques relatives à chacun de la cinquantaine de pays étudiés.
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Les Possibles, Hiver 2013-2014
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Adresse
Attac, 21 ter rue Voltaire, 75011 Paris
Directeur de la publication
Jean-Marie Harribey
Secrétariat de la rédaction
Isabelle Bourboulon, Maxime Combes, Jacques Cossart, Nicolas Haeringer, Jean-Marie Harribey, Esther Jeffers, Frédéric Lemaire, Christiane Marty, Pascal Paquin, Jeanne Planche, Dominique Plihon, Jean Tosti, Aurélie Trouvé
Responsables techniques
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Comité éditorial
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