Suite aux déclarations du premier ministre : les menaces doivent cesser !

jeudi 26 avril 2018, par Collectif

La logique de vengeance et de répression du gouvernement sur la ZAD après l’abandon du projet d’aéroport a été extrêmement brutale avec la destruction d’un grand nombre de maison, fermes, jardins, haies... Elle a fait des centaines de blessé-e-s. Elle a aussi suscité de multiples gestes de soutien et de résistance sur le terrain et partout dans le monde. Le mouvement a souhaité faire un geste de dialogue face à la volonté affichée par le gouvernement de poursuivre l’opération par une éradication totale des lieux de vie subsistants. Nous avons déposé et défendu collectivement la semaine dernière un ensemble dossiers nominatifs concernant les divers projets, lieux de vie, d’activités et parcelles prises en charge par le mouvement. La préfecture a alors semblé faire un pas en avant sur le maintien possible des activités et lieux de vie et sur la perspective d’échanges plus constructifs dans les mois à venir.

Mais ce qu’annonce le gouvernement aujourd’hui n’est pas une trêve réelle. C’est un nouvel ultimatum intenable avec le même chantage à de nouvelles destructions, expulsions, tris. En guise de temps pour continuer à échanger sur le maintien des différents projets présentés, on nous annonce une accélération soudaine et injustifiée du calendrier avec un avancement de plusieurs semaines du comité de pilotage, qui laisse augurer d’un examen abrupt des dossiers avec à la clé de potentiels nouveaux coups de tractopelles. Soulignons que ces délais sont absurdes comparativement au temps accordé habituellement pour tout accompagnement de projet agricole entre autre.

L’avenir de la ZAD n’est toujours pas assuré, il va falloir continuer à se mobiliser pour que ces terres restent communes. Nous appelons toutes celles et ceux pour qui l’expérience de la ZAD représente un espoir à rester extrêmement vigilants dans les semaines à venir. Nous nous opposerons à toute nouvelle opération de destruction et de tri. Nos activités et nos vies ne peuvent être jugés à l’aune de purs critères de rentabilité économiques, selon les normes classiques de l’agriculture productiviste ou celles de l’individualisme libéral. Nous continuerons à défendre une vision collective, écosystèmique et solidaire de ce qui se vit et se construit sur la ZAD.

Dans l’immédiat, le dispositif policier doit être levé et les routes doivent être de nouveau circulantes pour nos voisins et la reprise des travaux paysans.

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