Depuis la fin des années 90 de nouvelles questions sont apparues et renouvellent les catégories de pensée et d’action des mouvements sociaux et citoyens. Au lendemain du Forum social mondial de Montréal, qu’en est-il de ces espaces de convergence alors que de nouvelles formes de rassemblement (mouvements des places, ZAD...) portent des projets clairement anti-systémiques et traduisent une aspiration à l’action plus directe, locale, face à des ennemis identifiés ? Qu’en est-il de la contestation globale à l’heure où naissent des millions d’initiatives, au Nord et au Sud, qui entendent faire vivre les « autres mondes possibles » du mouvement altermondialiste ?
Où sont les altermondialistes ?
Face à des tendances aux replis nationalistes ou fondamentalistes que suscite l’effondrement d’un monde soumis à la globalisation économique et financière, Attac inscrit plus que jamais son action dans une perspective internationale et dans la construction d’un mouvement global de contestation. Comment y parvenir dans une période bien différente de celle qui a cristallisé la formation du mouvement altermondialiste ?