Les Possibles Revue éditée
à l’initiative du Conseil
scientifique d’Attac

No. 16 Printemps 2018

 
 

Éditorial : Un, vingt, cinquante, deux cents

par Jean-Marie Harribey, Jean Tosti

L’année 2018 verra plusieurs anniversaires être, sinon célébrés, du moins bien marqués. Le plus vieux d’abord : 200 ans pour Marx. Puis, 50 ans pour Mai 68 et 20 ans pour Attac. Enfin, 1 an pour la dénonciation publique mondiale des violences et agressions sexuelles faites aux femmes. Y a-t-il quelque chose de commun à ces quatre événements ? Marx est le penseur critique du capitalisme, du travail aliéné et des rapports de classes. Mai 68 est, conjointement, l’irruption d’une jeunesse à l’étroit dans des cadres universitaires hiérarchiques désuets et la révolte du salariat abruti par les cadences infernales des usines tayloriennes d’après-guerre dans un capitalisme en pleine expansion. Attac est une composante majeure de l’altermondialisme, qui éclot lorsque la financiarisation de l’économie provoque crise sur crise. Il y a une sorte de fil conducteur entre Marx, Mai 68 et Attac. Ce fil, c’est la quête de l’émancipation, hors du cadre de la marchandisation qui plonge l’humanité dans le chaos social, écologique et politique. Mais la mise au grand jour de la violence exercée à l’encontre des femmes permet de réaffirmer que l’exploitation et la domination qu’elles subissent ne sont pas réductibles à l’exploitation et à la domination liées au rapport social capitaliste.

 
 

Dossier : Le(s) féminisme(s) aujourd’hui

Carmen, le pistolet, le metteur en scène et le ministre ou Comment lire autrement ?

par Sophie Rabau

En ce début d’année 2018, Carmen a fait un peu de bruit. Pour une raison de moi inconnue, le météorologue en charge de prénommer les catastrophes climatiques décida d’appeler Carmen une tempête qui menaçait. Carmen passa, fut finalement bien modeste et ne fit que quelques dégâts dans le sud de la France. On allait l’oublier quand on la retrouva quelques jours plus tard en Italie, où elle déclencha une de ces tornades médiatiques qui ne durent pas, mais font crépiter les claviers et s’envoler les tweets. Un metteur en scène, Leo Muscato, créait à Florence une mise en scène du Carmen de Bizet : au moment de la scène finale, quand Don José, lui-même assez orageux, se jette sur elle pour la poignarder, Carmen tire un pistolet de ses jupes et le tue. À la fin, il est mort et elle ne l’est pas. C’est cette variation qui fit se lever notre deuxième ouragan.

Exister, c’est désirer

par Chantal Jaquet

Professeure à la Sorbonne, directrice du dynamique Centre d’histoire des philosophies modernes de cette même université, Chantal Jacquet est une philosophe spécialiste du corps et de Spinoza. Elle fait paraître une nouvelle édition d’une introduction très complète au désir, ce phénomène complexe, cet objet fascinant, brûlant et obscur.

Femme ou bien homme : doit-on choisir ?

par Marie Duru-Bellat

Alors qu’aujourd’hui, dans les pays les plus riches de la planète, dont nous sommes, les limitations formelles et matérielles liées au sexe des personnes tendent à s’estomper, les inégalités qui subsistent peuvent apparaître comme un simple « retard » amené à se combler avec le temps, éventuellement avec quelques coups de pouce politiques. Pourtant, l’actualité convainc de manière récurrente que ce n’est pas si simple : par exemple, les femmes accèdent certes davantage à des emplois haut placés, mais il leur faut veiller à rester sexuellement attractives et de préférence gagner moins que leur partenaire.

Le mouvement « Ni Una Menos » (pas une de moins) en Argentine

par Isabelle Bourboulon

Le mouvement « Ni Una Menos » est né en 2015 tel un cri de colère collectif contre la violence machiste, porté par l’urgence dans un pays où le machisme tue tous les jours. En 2016, une femme était assassinée toutes les 30 heures, selon l’Observatoire des féminicides dirigé par l’association « La Casa del encuentro » (la Maison de la rencontre). Rien que pour les 43 premiers jours de 2017, l’Institut des politiques de genre Wanda Taddei dénombre 57 féminicides, soit une femme tuée toutes les 18 heures.

Féministe tant qu’il le faudra !

par Nathalie Arguin

C’est le thème retenu cette année par les mouvements syndicaux et sociaux du Québec pour le 8 mars, journée internationale des femmes. Le mouvement #MeToo, #MoiAussi (au Québec) et #BalanceTonPorc (en France) démontre non seulement le nombre effarant d’agressions de toutes sortes, mais donne enfin la parole et la crédibilité aux victimes. Beaucoup trop de dénonciations d’agressions de la part des femmes, qu’elles aient été publiques ou non, se sont retournées contre elles. Que ce soit l’agresseur qui profite de sa notoriété pour attaquer la réputation de sa victime ou l’étalement, lors d’un procès, de l’intimité de la victime pour démontrer ses « mœurs légères », ou encore les menaces de perte de promotion et même d’emploi, nous sommes toujours bien loin d’un traitement des plaintes équitable et non sexiste. Féministe tant qu’il le faudra !

Féminisme et syndicalisme

par Annick Coupé

Les femmes sont les exclues de la démocratie bourgeoise qui se met en place au cours du XIXe siècle. Le mouvement ouvrier naissant à cette période n’intègre pas dans son combat les enjeux de la domination masculine. Il faudra attendre la fin du XXe siècle pour que les convergences entre luttes des femmes et luttes ouvrières commencent à se faire vraiment… Il y aura des moments de rencontres mais surtout des moments de rupture, voire de profondes divisions.

Le féminisme : une dimension essentielle de l’altermondialisme .

par Stéphanie Treillet

Le Forum social mondial 2018 s’est achevé mi-mars à San Salvador de Bahia au Brésil. Dans le forum, plusieurs activités féministes ont eu lieu et portaient sur la violence contre les femmes noires, les enjeux écologiques, un atelier sur la « Jineologie » des femmes kurdes, l’organisation d’une assemblée féministe en Argentine « de l’OMC au G20 », l’accès à la scolarisation des jeunes filles au Brésil, le droit à l’avortement… En milieu de semaine, une assemblée des femmes a rassemblé plus de 500 personnes. Elles ont pu entendre les interventions de militantes de Bahia et d’autres villes brésiliennes, d’Argentine (représentantes des mères et des grands-mères de la place de mai), de militantes kurdes, palestiniennes, indigènes, de membres d’organisations des femmes noires. Mais cette assemblée a surtout été l’occasion pour les militantes présentes de rendre hommage à Marielle Franco, dont l’assassinat dans la nuit du 14 mars 2018 a provoqué une immense émotion dans le pays. Sa photo surplombait la scène aménagée sur la place historique, et les interventions retransmises sur deux écrans géants, devant l’église de l’époque coloniale, étaient ponctuées de « Marielle ! Presente ! ». À la croisée des luttes féministes, antiracistes et pour les droits des plus pauvres, Marielle Franco était conseillère municipale du Parti socialisme et liberté (PSOL) à Rio de Janeiro et en charge de la commission d’enquête sur les violences commises par l’armée et la police contre les jeunes victimes du racisme et les habitants des favelas de Rio, militante active du mouvement LGTB, de la Marche mondiale des femmes. Elle militait depuis de nombreuses années pour les droits sociaux des femmes noires.

L’écoféminisme, contre toutes les formes d’oppression

par Yveline Nicolas

« C’est une urgence que de souligner la condamnation à mort (…) de toute la planète et de son espèce humaine, si le féminisme, en libérant la femme, ne libère pas l’humanité tout entière, à savoir n’arrache le monde à l’homme d’aujourd’hui pour le transmettre à l’humanité de demain », écrit Françoise d’Eaubonne en 1974 dans « Le féminisme ou la mort ». Selon elle, « le drame écologique découle directement de l’origine du système patriarcal », notamment de l’appropriation du corps des femmes par les hommes. Elle crée le groupe Écologie et féminisme au sein du Mouvement de libération des femmes et est à l’origine du terme « écoféminisme ».

Femmes musulmanes dans la modernité contemporaine

par Sonia Dayan-Herzbrun

Avant même de s’engager dans un développement sur les femmes musulmanes dans notre monde contemporain qui est un mode de la modernité multiple et de la globalisation paradoxale, il est indispensable de faire quelques remarques préliminaires, si l’on veut échapper à la vision orientaliste qui enferme tous les « orientaux » (les « Arabes » ou les musulmans) dans une essence et une altérité radicales hors de la durée historique et des divisions sociales et sociétales, où en outre les femmes seraient d’éternelles victimes de leurs hommes. Je partirai donc de l’affirmation de la pluralité et de la complexité des sociétés musulmanes, dans lesquelles les femmes sont également plurielles et diverses.

En finir avec la théorie de la plus-value

par Christine Delphy

L’émergence sur la scène politique depuis plusieurs décennies de nouveaux mouvements sociaux rassemblant des femmes, des « gens de couleur », des homosexuelles a mis en cause le dogme communiste et socialiste de la place éminente, voire unique, de l’oppression de classe. Les intellectuelles progressistes, alliées de façon étroite ou lâche avec les partis communistes ou socialistes, sont poussées à revoir ce dogme. En effet, il faut faire à ces nouvelles luttes une place théorique répondant à leur importance politique. Mais laquelle ? Là est toute la question, qui est loin d’être résolue…
Extrait de :
Pour une théorie générale de l’exploitation, Des différentes formes d’extorsion du travail aujourd’hui, Paris, Syllepse, 2015, p. 67-87 avec l’aimable autorisation de l’auteure et de l’éditeur

Le langage enfin vu sous l’angle des violences sexistes

par Éliane Viennot

Les derniers mois de l’année 2017 ont curieusement vu converger deux remises en cause de violences sexistes qu’il est rare de penser ensemble. Les deux affaires ont éclaté à quelques jours près : le 22 septembre pour « l’écriture inclusive », pratiquée dans un manuel de CM2 et dénoncée par le Figaro, le 5 octobre pour le harcèlement sexuel et les viols perpétrés par Harvey Weinstein durant trois décennies, révélés par le New York Times.

Le genre des choses et les choses de genre

par Jean-Marie Harribey

L’éclatement de l’affaire Weinstein aux États-Unis a provoqué une déflagration dans le monde entier : la parole des femmes contre les violences et agressions sexuelles qu’elles subissent s’est libérée et rien ne pourra désormais l’arrêter. Dans le même temps, en France, s’est ravivée la pression pour mettre en pratique une « écriture inclusive », destinée à mettre la lutte contre les inégalités entre femmes et hommes au cœur de la langue française, de sa grammaire et de sa calligraphie, et donc de la symbolique exprimant les représentations collectives et les valeurs. Plus généralement, il s’agit de remettre à plat la domination et l’exploitation subies par les femmes en les conceptualisant de manière nouvelle, afin de mieux aider à transformer la réalité.

La bioéthique en révision : quelques réflexions sur les pratiques actuelles et à venir dans la procréation médicalisée

par Jacques Testart

Nous voilà entrés dans la quatrième saison de bioéthique depuis 1994, année qui vit naître les premières lois de bioéthique. Il s’agit de mettre à jour les textes législatifs pour tenir compte d’éventuels nouveaux savoir-faire et surtout de l’évolution des esprits concernant les interventions techniquement possibles sur le vivant humain. Ce moment est investi du label démocratique sous prétexte que, durant plusieurs mois, les médias feront assez largement place aux thèmes en discussion et que les autorités organiseront des auditions d’experts et inviteront à la discussion dans tout le pays. Démocratique, vraiment ?

Pourquoi la GPA ne peut pas être éthique

par Geneviève Azam

Au moment où la PMA (procréation médicalement assistée) pourrait être étendue des couples hétérosexuels à toutes les femmes, au nom de la justice sociale et de l’égalité, le débat sur la GPA (gestation pour autrui) refait surface. S’il s’agit de promouvoir « le droit à l’enfant », qui sous-tend l’extension de la PMA, ce droit ne saurait en effet écarter les hommes et les couples homosexuels masculins, qui devraient bénéficier d’un droit à la procréation pour autrui, autre version de la GPA. Et si les hommes ont ce droit, le respect de l’égalité procréatrice devrait permettre la reconnaissance de la possibilité de la GPA pour tous.

Le Cheminot, Le « Nanti » de la Macronite

par Michèle Dayras

Poème de la Docteure Michèle Dayras en hommage à José Dillenseger, récemment disparu.

 

Débats

Controverses dans la sociologie française : Autour du Danger sociologique de Gérald Bronner et Étienne Géhin (2017)

par Philippe Corcuff

La sortie du livre des sociologues Gérald Bronner et Étienne Géhin, Le danger sociologique, en octobre 2017, qui a été significativement relayée au niveau médiatique, a suscité une polémique parmi les sociologues français, hors des publications du champ proprement académique. C’est dans une revue « généraliste », le numéro de novembre-décembre 2017 du Débat, dirigé par Pierre Nora et Marcel Gauchet chez Gallimard, et dans la presse, particulièrement dans un dossier du journal Le Monde daté du 24 novembre 2017, situé directement dans le sillage du numéro du Débat, que les divergences se sont exprimées. Pour l’instant, les revues scientifiques ne s’en sont pas saisies.

Entretien avec Emilio Taddei,

par Isabelle Bourboulon

Entretien avec Emilio Taddei,

politologue argentin, membre du Groupe d’études sur l‘Amérique latine et les Caraïbes (GEAL)

Cet entretien a été réalisé à Buenos Aires dans le cadre du Sommet des peuples qui se tenait du 7 au 13 décembre 2017, en même temps que la 11e conférence de l’Organisation Mondiale du Commerce.

Propos recueillis par Isabelle Bourboulon

Pourquoi faut-il abolir le franc CFA ?

par Kako Nubukpo

Le débat sur le franc CFA a pris ces dernières semaines une tournure singulière, à vrai dire paradoxale, dans la mesure où, suite aux risques de dévaluation de cette monnaie engendrés par les déficits jumeaux abyssaux des économies pétrolières d’Afrique centrale, il est demandé à ses contempteurs de faire ici et maintenant, la preuve de son caractère nocif !

Les cartographies des cours d’eau et des zones de non-traitement aux pesticides au service du système agro-industriel

par Thierry Uso

Le système agro-industriel français, c’est-à-dire l’essentiel de la production agricole mais aussi les fabricants de matériel agricole, l’industrie agro-alimentaire et l’industrie des pesticides et des engrais, emploie plusieurs millions de personnes et génère un chiffre d’affaires de plusieurs dizaines de milliards d’euros chaque année.

Les fractures territoriales : de la fragmentation au dualisme

par Michel Cabannes

L’objectif de l’égalité des territoires, qui vise la promotion du développement humain et des capacités de chacun quelle que soit sa résidence, était l’ambition affichée de la politique d’aménagement du territoire après 1945. À l’époque du capitalisme fordiste encadré, en dépit de l’exode rural, les inégalités ont régressé entre Paris et la province de même qu’entre les régions en raison de l’intégration de l’économie nationale, de la politique sociale et de la politique territoriale. Depuis les années 1980, le capitalisme mondialisé et financiarisé a créé de nouvelles inégalités, même si les pouvoirs publics ont œuvré pour les réduire. À la thèse d’une fracture entre une France des métropoles dynamique, intégrée à l’économie mondiale, et une France périphérique, invisible et oubliée (Christophe Guilluy, 2014) s’oppose celle d’une fragmentation territoriale multiple basée sur les disparités sociales dans les métropoles et dans les zones périurbaines (Esther Benbassa, Jean-Christophe Attias et al., 2017).

Quelques réflexions à partir des travaux de Chantal Mouffe

par Marie-Claude Bergouignan

Mon intérêt pour Chantal Mouffe (CM dans la suite de l’article) a été circonstanciel. Jusqu’il y a peu, je n’avais pas pris connaissance des travaux de cette universitaire belge, pourtant fort bien connus en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Ma méconnaissance résultait pour partie de la segmentation académique des recherches en sciences humaines, pour partie du fait que ses écrits n’avaient pas pour la plupart été publiés en français. L’engouement médiatique qu’ils avaient récemment suscité ici ou là m’avait plutôt dissuadée de m’y intéresser. Les élections présidentielles et locales de 2017 s’étant déroulées en France avec les résultats que l’on sait, je me suis interrogée sur ce qui avait pu inciter le mouvement de la France insoumise, notamment en la personne de son leader, à se réclamer de la pensée de CM. 

Jeremy Corbyn, la reconquête du Parti travailliste par la gauche et ses perspectives gouvernementales

par François Chesnais

Deux livres sont parus au Royaume-Uni fin 2017, dans des éditions amplifiées portant sur le net déplacement à gauche du Parti travailliste, qui a désormais tourné la page du New Labour de Blair, ainsi que sur le parcours politique et la personnalité de son nouveau dirigeant Jeremy Corbyn. S’agissant du plus important parti socialiste/social-démocrate du monde, fort aujourd’hui de 570 000 membres, son succès électoral en juin 2017 avec un programme clairement anti-austéritaire mériterait déjà qu’on s’intéresse à ces développements. La possibilité d’une victoire du Labour, lors de nouvelles élections auxquelles la crise interne du gouvernement conservateur peut conduire dans un avenir assez proche, incite encore plus à en proposer une lecture.

 

Revue des revues

Revue des revues

par Jacques Cossart

La revue des revues consacre un premier article au féminisme vu par les lunettes des institutions internationales. Il faut dire que ces institutions ne sont pas aveugles sur la condition féminine dans le monde, mais elles sont encore très myopes. Espérons que les événements récents et les analyses rapportés dans le dossier de ce numéro des Possibles contribueront à ouvrir si peu que ce soit les yeux des scrutateurs patentés du monde. La revue des revues traite ensuite de chapitres souvent ouverts : l’agriculture glyphosatisée, la faim dans le monde qui n’est pas étrangère à ce modèle agricole, le ruissellement à l’envers de la richesse, la protection sociale versus la rente et le moins-disant fiscal.

 

Les Possibles, printemps 2018

 
 

À l’attention des lecteurs, note sur le statut de la revue Les Possibles

La revue Les Possibles a maintenant quatre ans d’âge et sa diffusion progresse régulièrement. Nous rappelons qu’elle fut créée à l’initiative du Conseil scientifique d’Attac pour être un lieu de débat théorique sur la nécessaire transformation de la société, aujourd’hui minée par le capitalisme néolibéral. Dès lors, ouverte à toutes les personnes qui s’inscrivent dans cette perspective, elle est indépendante de l’association Attac, le contenu des articles est de la responsabilité de leurs auteurs et n’engage pas l’association. La diversité des sujets, des auteurs et des disciplines témoigne de la volonté de garantir le pluralisme des idées. Le choix des thèmes et le respect des règles du débat scientifique et démocratique sont assurés par un comité éditorial dont la composition figure à la fin du sommaire.

Le comité éditorial

Adresse

Attac, 21 ter rue Voltaire, 75011 Paris

Directeur de la publication

Jean-Marie Harribey

Secrétariat de la rédaction

Isabelle Bourboulon, Jacques Cossart, Jean-Marie Harribey, Esther Jeffers, Frédéric Lemaire, Christiane Marty, Pascal Paquin, Jeanne Planche, Dominique Plihon, Jean Tosti, Aurélie Trouvé

Responsables techniques

Edgard Deffaud, Serge Gardien, Éric Le Gall, Wilfried Maurin, Pascal Paquin, Tom Roberts, Rémi Sergé, Olivier Tétard

Comité éditorial

Sylvie Agard, Christophe Aguiton, Verveine Angeli, Paul Ariès, Geneviève Azam, Daniel Bachet, Jacques Berthelot, Catherine Bloch-London, Martine Boudet, Isabelle Bourboulon, Thierry Brugvin, Thierry Brun, Alain Caillé, Claude Calame, Christian Celdran, François Chesnais, Francoise Clement, Pierre Concialdi, Philippe Corcuff, Jacques Cossart, Thomas Coutrot, Christian Delarue, Vincent Drezet, Cédric Durand, Guillaume Duval, Mireille Fanon-Mendès-France, Daniel Faugeron, David Flacher, Fabrice Flipo, Pascal Franchet, Bernard Friot, Jean Gadrey, Susan George, Jérôme Gleizes, Gérard Gourguechon, André Grimaldi, Janette Habel, Nicolas Haeringer, Jean-Marie Harribey, Michel Husson, Esther Jeffers, Isaac Johsua, Pierre Khalfa, Serge Le Quéau, Frédéric Lemaire, Christiane Marty, Gus Massiah, Antoine Math, Dominique Méda, Georges Menahem, Denise Mendez, Pascal Paquin, René Passet, Évelyne Perrin, Dominique Plihon, Thierry Pouch, Daniel Rallet, Jean-Claude Salomon, Catherine Samary, Denis Sieffert, Vicky Skoumbi, Jean-Louis Sounes, Daniel Tanuro, Bruno Tinel, Michel Thomas, Jean Tosti, Éric Toussaint, Stéphanie Treillet, Aurélie Trouvé, Patrick Viveret

Contact avec la revue et soumission d’articles

Les propositions d’articles nouveaux ainsi que les contributions répondant à des textes publiés dans les numéros précédents de la revue doivent être adressées au secrétariat de la revue : revue-cs-secretariat@list.attac.org

La revue a noué un partenariat avec Mediapart à travers une « édition » créée sur ce site : http://blogs.mediapart.fr/edition/la-revue-du-conseil-scientifique-dattac. À chaque parution trimestrielle de la revue, un des articles sera mis en ligne sur Mediapart.

 
 

Attac France — 2018
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