|
|
|
par Jean-Marie Harribey, Jean Tosti
Le 22 janvier, un jeune réfugié gambien âgé de 22 ans s’est noyé à Venise, dans les eaux du Grand Canal où il avait visiblement choisi de se suicider. Il pourrait s’agir là d’un fait divers certes dramatique, hélas trop banal. Mais ce qui rend cette noyade particulièrement insupportable, c’est qu’elle s’est produite sous les yeux d’une centaine de spectateurs qui n’ont rien fait pour sauver le jeune homme : certains riaient, d’autres lui lançaient des insultes racistes, d’autres encore filmaient la scène sur leur téléphone portable. Personne n’a eu la volonté ou le courage de se jeter à l’eau. « Est-ce ainsi que les hommes vivent ? », pourrait-on dire en paraphrasant le vers d’Aragon. Est-il acceptable qu’en ce début de XXIe siècle les notions d’entraide et de solidarité fassent place à un individualisme, un égoïsme et une indécence aussi débridés ?
Un tel événement nous semble étroitement lié au thème évoqué dans le dossier de ce numéro des Possibles, la droitisation des politiques et des esprits – on aurait pu même parler d’extrême droitisation.
|
|
|
|
|
Dossier : La droitisation des politiques
|
par Nick Dearden
Quelles que soient les raisons qui ont poussé les gens à voter pour la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne en juin 2016, le résultat a été un changement brutal dans le débat national vers une droite autoritaire et anti-immigrants. Le débat lui-même était sous-tendu par une division profonde et ancienne au sein du parti conservateur. Ce parti est fondamentalement en désaccord sur le point de savoir si le Royaume-Uni doit être tourné vers l’Europe, ou vers l’ancien empire (Commonwealth) et les États-Unis. Ce dernier groupe, dont certains ont rejoint l’UK Independence Party (UKIP), à la droite du parti conservateur – rassemble un mélange d’ultra-libéraux et de passéistes autoritaires avec des convictions anti-immigrants.
Traduit de l’anglais par Dominique Plihon
|
|
par Janette Habel
Il est surprenant de voir que la victoire de Donald Trump suscite plus de contributions et de polémiques statistiques que d’analyses et de conclusions politiques examinant les causes et les conséquences de l’onde de choc américaine. Comme chacun sait qu’on peut faire dire aux chiffres et aux statistiques beaucoup de choses, notamment lorsqu’il s’agit, comme c’est le cas jusqu’alors, de statistiques fondées sur des enquêtes à la sortie des urnes ou par téléphone (cf. par exemple l’enquête publiée dans le New York Times -14 novembre 2016 - basée sur des questionnaires complétés par 24537 votants dans 350 centres électoraux répartis dans tout le pays, incluant également 4398 interviews téléphoniques, y compris auprès de certains abstentionnistes). Ces données sont certes intéressantes et utiles, mais la répartition démographique, qu’elle soit urbaine ou rurale, par âge, par sexe, par niveau culturel, par « ethnie », est une grille d’analyse insuffisante pour rendre compte des évolutions politiques et sociales que connaît le pays.
|
|
par Paddy Quick
L’élection de Trump en tant que 45e président des États-Unis a été perçue avec horreur par ceux qui l’ont combattue, et qui continuent à la combattre sur différents fronts. Ceci inclut ceux qui agissent afin de défendre les droits des travailleurs (migrants inclus), de mettre un terme à l’incarcération de masse des Afro-Américains et autres minorités, d’arrêter les discriminations basées sur la race, le sexe ou le statut LGBTQ (Lesbienne, Gay, Bisexuel, Transgendered and Queer), de défendre le droit à l’avortement et autres méthodes de contrôle des naissances, de promouvoir une couverture santé universelle ou encore de relever le défi du changement climatique. Ceci inclut aussi ceux et celles qui s’opposent aux interventions politiques et militaires à travers le monde et le soutien des États-Unis aux régimes totalitaires.
Traduit de l’anglais par Tom Roberts
|
|
par Claude Calame
On connaît désormais la composition du cabinet de Donald Trump, qui accède au pouvoir aujourd’hui. Elle rend aisées les prédictions sur la politique intérieure et extérieure que le Président conduira de concert avec ses ministres. Pour Secrétaire d’État, le nouveau Président a donc choisi le directeur général de la société pétrolière et gazière ExxonMobil, Rex Tillerson ; proche du pouvoir russe, il fut un temps directeur de Neftegas, une filiale russo-américaine d’ExxonMobil installée dans un paradis fiscal aux Bahamas. Pour l’orientation générale de la politique il pourra compter sur le « haut conseiller » et idéologue, Stephen Bannon, homme d’affaires versé dans les médias et ex-patron du site ultra-conservateur « Breitbart News ». Comme Secrétaire au Trésor et par conséquent comme ministre des finances, on trouve Steve Mnuchin, un investisseur et banquier de Wall Street, un ancien cadre de Goldman Sachs. Pour le Département du commerce, le choix s’est porté sur un autre milliardaire, Wilbur Ross, un ancien de collaborateur de la Banque Rothschild et un investisseur à Wall Street où il s’est spécialisé dans les faillites et les rachats lucratifs des sociétés liquidées.
|
|
par Jean Marie Chauvier
La Russie bascule-t-elle « à droite » comme le reste de l’Europe ; est-elle même une inspiratrice de ce basculement ? La question vaut-elle d’être posée ? L’URSS était-elle « à gauche » et dès lors le basculement « à droite » a-t-il eu lieu dès 1989-91 ? Il y a manifestement plusieurs façons d’être « à droite ». Mais le recours à la terminologie occidentale « droite-gauche » est source de malentendus. Les mots n’ont pas le même sens ni la même histoire. À l’époque soviétique, le régime se réclamait de valeurs « de gauche », mais une partie des dissidents également. Les partisans de Boris Eltsine se disaient « de gauche » en 1989 avant de se regrouper quelques années plus tard dans l’ « Union des forces de droite », ce qui semblait plus conforme à leur démarche. Le débat russe s’est davantage polarisé autour des notions de « démocratie-libéralisme » versus « patriotisme-nationalisme », « libération des mœurs » versus « défense des traditions », « occidentalisme » versus « russité » ou « eurasianité », « globalistes » versus « antiglobalistes ». C’est par mimétisme que les notions « droite-gauche » se sont progressivement imposées, sans que les forces politiques ou les populations s’y reconnaissent pleinement. Nous y avons donc recours « sous toutes réserves ».
|
|
par Gáspár M. Tamás
Personne ne peut dire que la démocratie libérale n’a pas libéré quelques peuples et que certains types de servitudes n’ont pas été effacés. Mais le système actuel est traversé par de nombreuses contradictions. Nous connaissons une grave crise de la démocratie libérale, qui coïncide avec la « mort » du socialisme. La condition nécessaire de la démocratie libérale était l’existence d’un mouvement des travailleurs. Elle était le résultat d’un compromis dans lequel, en échange d’une paix intérieure et de la stabilité, la social-démocratie a abandonné quelques-unes de ses exigences révolutionnaires et est devenue un élément de l’État bourgeois.
|
|
par Michal Kozlowsky
La Pologne avait une réputation méritée d’être un pays de droite depuis bien longtemps. Les post-communistes puissants dans les années 1990 étaient qualifiés de conservateurs modérés, leurs adversaires du camp « anticommuniste », aussi bien libéraux que nationalistes, se caractérisaient par un sincère zèle droitier… Et pourtant, en 2015, la Pologne a vécu encore une révolution de droite, certainement la plus extrême. Le gouvernement élu avec 37 % des voix a supprimé la Cour constitutionnelle, a imposé des lois draconiennes dans le domaine de la sécurité et de la surveillance « antiterroriste », et a organisé les unités paramilitaires en guise de la garde nationale.
|
|
par Peter Wahl
La droitisation est un phénomène international. Il se développe – avec l’exception intéressante de quelques pays méditerranéens – dans presque tous les pays industrialisés, y compris les États-Unis. Jusqu’à ces derniers temps, il paraissait que l’Allemagne ne serait pas, ou peu affectée par la tendance générale. Mais à présent les choses sont en train de changer rapidement.
Au fond, la droitisation a ses racines dans cette conglomération de crises multiples qu’ont produites le capitalisme financier et la mondialisation néolibérale. Ces crises ne sont pas seulement économiques et sociales. Elles entraînent une crise de représentation et l’érosion de la démocratie. Elles apportent une telle accélération des changements sociaux et culturels qu’ils donnent le vertige. Beaucoup de gens, avant tout dans les couches populaires, se sentent laissés derrière et exclus.
|
|
par Claude Vaillancourt
On pourrait croire que le Canada, depuis les dernières élections législatives, échappe à la droitisation du monde. N’avons-nous pas maintenant, avec Justin Trudeau, un Premier ministre qui se dit progressiste, féministe, défenseur de l’environnement ? Ne s’est-il pas fait élire en annonçant de nouveaux investissements publics et en mettant fin à l’austérité budgétaire ? Mais le mécanisme de droitisation est en réalité si profondément enclenché qu’il se poursuit, malgré les dires de Justin Trudeau.
|
|
par Philippe Corcuff
L’année 2016, avec la victoire du Brexit au Royaume-Uni et celle de Donald Trump aux États-Unis, a donné un nouveau coup de pouce, en France et dans d’autres pays, à l’aimantation du débat public par une extrême droitisation idéologique : intolérance identitaire, xénophobies, nationalisme donnant une tonalité ultra-conservatrice à la mise en cause du « système », à la référence au « Peuple » ou à la critique des médias dans une dynamique que l’on qualifier provisoirement de « post-fasciste ». Il vaut mieux parler prudemment d’extrême droitisation idéologique et politique, affectant le champ politique professionnel, les médias, internet et les réseaux sociaux que d’extrême droitisation (ou de droitisation) de la société française en général. Car les réalités sociales observables apparaissent plus ambivalentes et mobiles, parfois chez les mêmes personnes en fonction des contextes, de ce point de vue. On peut ainsi voir cohabiter et parfois entrer en tension des tendances xénophobes et des résistances multiculturelles : les résistances multiculturelles se sont particulièrement exprimées lors des réactions spontanées dans la population au moment des attentats de janvier et de novembre 2015 dans la région parisienne ; par contre, les réactions locales à l’attentat du 14 juillet 2016 à Nice ont laissé davantage de place aux tendances xénophobes.
|
|
par Samy Johsua, Roger Martelli
On ne discutera pas ici de la notion générale et approximative de « populisme », dont l’usage s’est accru régulièrement depuis les années 1990. Désignant principalement les droites radicalisées, elle touche aujourd’hui à la fois la droite et la gauche. Péjoratif dans la plupart des cas, le terme a toutefois été repris de façon positive, jusque dans la gauche la plus « radicale ». C’est de ce « populisme de gauche » qu’il sera question.
|
|
par Pierre Khalfa
Le thème de la discussion traduit d’évidence la crise qui traverse actuellement nos sociétés. C’est aujourd’hui devenu une banalité de dire qu’il s’agit non seulement d’une crise économique et sociale, mais aussi, de mon point de vue surtout, d’une crise démocratique qui se traduit par une perte de légitimité de tous les pouvoirs institués. Je traiterai cinq points :
1. Les causes « immédiates » de cette crise ;
2. Les apories de la démocratie représentative ;
3. Quelle démocratie ?
4. Des problèmes soulevés par la question de la souveraineté populaire ;
5. Le populisme de gauche, une réponse en trompe-l’œil à ces difficultés.
|
|
|
|
|
par Claude Calame
Qu’est-ce donc que « penser à droite » ? Les réponses proposées par l’anthropologue Emmanuel Terray sont d’ordre historique et politique. Elle partent d’un principe énoncé d’emblée : « La pensée de droite est d’abord un réalisme : elle accorde un privilège à l’existant, et tend à s’incliner “devant la force des choses“, la puissance du fait acquis ».
|
|
par Christiane Marty
À l’heure où le revenu universel occupe le débat public, un petit ouvrage paru fin 2016, Contre l’allocation universelle vient en éclairer les enjeux, à partir d’une évaluation résolument de gauche. Versée de manière inconditionnelle à chaque citoyen, l’allocation universelle vise à lutter contre la pauvreté, la précarité et le chômage. Paradoxalement, la proposition séduit à gauche comme à droite. Dans son acception de gauche, elle doit permettre chacun de se libérer de l’impératif de travailler : selon ses promoteurs, le plein emploi serait en effet devenu une utopie du fait de la robotisation et l’automatisation des tâches. Le travail flexible de type « uber » devenant la norme, « le revenu de base inconditionnel serait donc le dispositif social adapté à une société "ubérisée" ». À droite, cette idée plaît aussi, ses partisans y voyant un moyen de se débarrasser des institutions de la sécurité sociale.
|
|
par Jean-Marie Harribey
Les publications sur le travail et l’emploi abondent. Elles viennent de tous côtés. De celui des gouvernants, des idéologues du patronat, et de la majorité des prétendus experts académiques ou des officiants grassement payés dans les organismes internationaux prônant la baisse des salaires et l’abaissement des protections sociales. Du côté aussi de ceux qui dénoncent les « emplois de merde » ou qui continuent à défendre un code du travail protecteur, la réduction du temps de travail pour endiguer le chômage et concevoir un modèle non productiviste, et la réduction des inégalités de revenus. Mais il y a aussi une troisième catégorie qui s’est saisie des thèmes à la mode : la révolution numérique qui fait soi-disant arriver la fin du travail, l’économie collaborative des auto-entrepreneurs qui peuvent survivre grâce au revenu d’existence. Le livre récent du sociologue Raphaël Liogier appartient à cette derrière catégorie : Sans emploi, Condition de l’homme postindustriel (Les Liens qui libèrent, 2016). Cet essai s’appuie-t-il sur des faits objectifs ou bien est-il une suite de préjugés idéologiques s’inscrivant dans l’air du temps ? En prenant le lecteur à contrepied, Liogier annonce plusieurs bonnes nouvelles. Correspondent-elles à la réalité ?
|
|
par Catherine Samary
Les questionnements que je veux soulever à propos de ce très opportun ouvrage collectif Par ici la sortie, Cette crise qui n’en finit pas s’inscrivent dans l’essentiel de la problématique proposée. Résumons d’abord brièvement le diagnostic : la crise de 2007/2009 n’est que l’échec patent des pseudo-réponses néolibérales à la crise structurelle des années 1970. Celle-ci touchait aux conditions de la croissance des dites Trente Glorieuses : les gains de productivité d’après-guerre. Le rétablissement des taux de profit s’est fait en comprimant la part des salaires dans la valeur ajoutée – la financiarisation permettant de compenser par un endettement colossal la compression des débouchés.
|
|
par André Grimaldi
François Fillon a affirmé clairement dans son programme qu’il faut : 1) « redéfinir les rôles respectifs de l’assurance maladie et de l’assurance privée, en focalisant l’assurance maladie notamment sur les affections graves ou de longue durée » ; 2) « introduire une franchise médicale universelle, fonction des revenus dans les limites d’un seuil et d’un plafond, le reste à payer étant pris en charge par les assurances complémentaires », c’est-à-dire, en bon français, mettre fin à la prise en charge à 100 % par la Sécurité sociale de 10 millions d’assurés ayant des affections de longue durée (ALD).
Ce faisant, il a certes commis une gaffe de communication, mais il n’a rien inventé. Il a seulement anticipé le mouvement actuel de privatisation de la santé auquel François Hollande a apporté sa contribution en créant la complémentaire santé obligatoire d’entreprise subventionnée par l’État (ANI) et en promettant, dans son discours de Juin 2015 au 41e congrès de la Mutualité, la généralisation de la complémentaire, mettant ainsi fin au principe mutualiste de « l’assurance libre et volontaire ».
|
|
par Pierre Salama
L’Argentine dévisse depuis plusieurs décennies. Aujourd’hui, elle est de nouveau en crise. La croissance de son produit intérieur brut (PIB) est négative. Une crise prononcée, une inflation en hausse, une politique économique erronée suivie par la nouvelle présidence pour tenter de sortir du piège de la stagflation, accroissent les inégalités, augmentent la pauvreté, peinent à faire revenir la confiance des investisseurs. Le diagnostic sur l’héritage Kirchner est erroné. Ce n’est pas une contention de la demande interne qui peut résoudre la crise laissée par la présidence Kirchner et réduire l’inflation. Les remèdes mis en œuvre sont inefficaces et aggravent la situation. C’est la thèse développée dans cet article.
|
|
|
|
|
par Jacques Cossart
Paul Nizan n’avait pas même atteint la trentaine quand il publia son célèbre Aden Arabie, qu’il ouvrait par cette phrase mille fois citée « J’avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie. » Que pourrait-il écrire aujourd’hui, 85 ans après ?
L’Organisation internationale du travail (OIT), dans sa série consacrée à l’emploi et aux questions sociales dans le monde, publie Youth. En une sorte d’écho à l’apostrophe de Nizan, l’OIT présente son rapport 2016 avec cette alarme « Dans un climat de regain d’inquiétudes au sujet de la croissance économique mondiale, le chômage des jeunes est à la hausse ». Pourtant, ne nous rebat-on pas les oreilles, à satiété à gauche et à droite, avec le slogan de la croissance indispensable pour tout résoudre ?
|
|
|
|
|
Les possibles, hiver 2017
|
|
|
|
Adresse
Attac, 21 ter rue Voltaire, 75011 Paris
Directeur de la publication
Jean-Marie Harribey
Secrétariat de la rédaction
Isabelle Bourboulon, Jacques Cossart, Jean-Marie Harribey, Esther Jeffers, Frédéric Lemaire, Christiane Marty, Pascal Paquin, Jeanne Planche, Dominique Plihon, Jean Tosti, Aurélie Trouvé
Responsables techniques
Edgard Deffaud, Serge Gardien, Pascal Paquin, Rémi Sergé, Olivier Tétard
Comité éditorial
Sylvie Agard, Christophe Aguiton, Verveine Angeli, Paul Ariès, Geneviève Azam, Daniel Bachet, Jacques Berthelot, Catherine Bloch-London, Martine Boudet, Isabelle Bourboulon, Thierry Brugvin, Thierry Brun, Alain Caillé, Claude Calame, Christian Celdran, François Chesnais, Francoise Clement, Pierre Concialdi, Philippe Corcuff, Jacques Cossart, Thomas Coutrot, Christian Delarue, Vincent Drezet, Cédric Durand, Guillaume Duval, Mireille Fanon-Mendès-France, Daniel Faugeron, David Flacher, Fabrice Flipo, Pascal Franchet, Bernard Friot, Jean Gadrey, Susan George, Jérôme Gleizes, Gérard Gourguechon, André Grimaldi, Janette Habel, Nicolas Haeringer, Jean-Marie Harribey, Michel Husson, Esther Jeffers, Isaac Johsua, Pierre Khalfa, Serge Le Quéau, Frédéric Lemaire, Christiane Marty, Gus Massiah, Antoine Math, Dominique Méda, Georges Menahem, Denise Mendez, Pascal Paquin, René Passet, Évelyne Perrin, Dominique Plihon, Thierry Pouch, Daniel Rallet, Jean-Claude Salomon, Catherine Samary, Denis Sieffert, Vicky Skoumbi, Jean-Louis Sounes, Daniel Tanuro, Bruno Tinel, Michel Thomas, Jean Tosti, Éric Toussaint, Stéphanie Treillet, Aurélie Trouvé, Patrick Viveret
Contact avec la revue et soumission d’articles
Les propositions d’articles nouveaux ainsi que les contributions répondant à des textes publiés dans les numéros précédents de la revue doivent être adressées au secrétariat de la revue : revue-cs-secretariat@list.attac.org
La revue a noué un partenariat avec Mediapart à travers une « édition » créée sur ce site : http://blogs.mediapart.fr/edition/la-revue-du-conseil-scientifique-dattac. À chaque parution trimestrielle de la revue, un des articles sera mis en ligne sur Mediapart.
|
|
|
|
|
|
|