Campagne lancée par le CNDF, Femmes Égalité, Attac, la Maison des Femmes de Montreuil
Campagne lancée par le CNDF, Femmes Égalité, Attac, la Maison des Femmes de Montreuil
Soutenue par : AC !/ APEIS/ L’Appel et la Pioche/ CADAC/ Coordination Lesbienne en France (CLF)/ Espace Simone de Beauvoir/ Femmes libres Radio libertaire/ Femmes Solidaires / Initiative féministe européenne (IFE) France/ La Lune (Strasbourg)/ Marche Mondiale des Femmes Paris - IdF/ Osez le Féminisme !/ Rajfire/ Réseau féministe "Ruptures"/ Solidarité Femmes (Strasbourg)/ SOS Sexisme, Observatoire Isérois de la Parité entre les femmes et les Hommes FSU/ Solidaires/ CFDT salariés du particulier employeur/ CFDT et CGT Hachette Filipacchi Associés/ CGT ADPA 38/ CGT Ancilapad Franconville 95/ CGT Carrefour Planet Ecully/ CGT Casino Argenteuil/ CGT Commerce et Services/ CGT Equipement-Environnement 67/ CGT Part-Dieu Oxygène/CGT Brasserie Kronenbourg Strasbourg/ UD CGT 67/ UD CGT 93/ UL CGT Massy/ UL CGT Pantin-Pré St Gervais/ UL CGT Paris 9e/UL CGT Saint Denis/ UL CGT Villefranche
Les Alternatifs/ EELV/ FASE/ GU/ MJCF/ NPA/ PCF/ PCOF/ PG/ Cercle communiste d’Alsace
Contact à l’adresse : egalitedesalaires.maintenant@gmail.com
La campagne « Egalité des salaires maintenant » a été lancée au printemps 2011 par le CNDF, Femmes Egalité, la Maison des Femmes de Montreuil et Attac.
Après le succès du meeting du 20 octobre, nous reprenons notre action d’agitation et de signature de la pétition, le week-end, dans un lieu important de passage populaire.
Venez rejoindre la commission genre d’Attac (distribution d’un tract et signature de la pétition) samedi 9 février de 14H30 à 16H30 au centre commercial Carrefour, 280 rue de Paris à Montreuil, juste après le carrefour de la porte de Montreuil, en face du local central de la CGT. Le métro est Porte de Montreuil ou Robespierre.
C’est d’autant plus d’actualité que l’accord social du 11 janvier signé entre le patronat et des syndicats est encore très défavorable aux femmes. Les « nouveaux droits pour les salariés » comportent beaucoup de dérogations qui en permettent le contournement. Et les mesures en faveur des entreprises le sont au détriment des droits des salarié-es et représentent une régression sociale de grande ampleur…
De plus l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes n’y a pas été abordée, contrairement à la Conférence sociale de juillet 2012 ! La précarité professionnelle frappe les femmes, de manière structurelle : elles sont sur représentées dans le temps partiel ; leurs taux de chômage, de sous-emploi et de CDD sont toujours supérieurs à ceux des hommes. Elles sont 75 % des bas salaires. Et pourtant elles ont été absentes des négociations sur la sécurisation de l’emploi.
Dans l’accord le temps partiel n’est réduit qu’en obligeant à une durée minimale d’activité fixée à 24 heures par semaine....avec des dérogations comme pour les employé-e-s à domicile, soit plus d’un million de personnes.
Rien sur l’amplitude et le morcellement des journées (tôt le matin, tard le soir, coupures non rémunérées ). Le pire : l’accord valide une pratique condamnée par les juges et l’inspection du travail : celle dite des « avenants temporaires », appelés « compléments d’heures »:ainsi des employeurs, en particulier dans le nettoyage, la grande distribution ou les services à la personne, font signer au salarié à temps partiel des avenants qui augmentent temporairement leur temps de travail avant de le ramener à la durée initiale du contrat ou à moins. Cette pratique permet l’adaptation permanente de la durée du travail de la salariée, majoritaire dans les emplois précités, aux aléas de l’activité de l’entreprise, à s’exempter du respect des limites fixées par la loi (heures complémentaires et durée légale) et/ou du paiement des heures complémentaires.
C’est de la flexibilité gratuite pour les patrons au détriment de la vie de famille et du niveau de vie des salariées.