Le comité local Attac Artois-Ternois organise le mardi 2 avril 2013 à 19 h 30 à l’IUFM centre d’Arras (37 Rue du Temple) :

Conférence-débat « Transition énergétique : rendre possible ce qui est souhaitable, le plan négaWatt 2011-2050 »
Rencontre avec Stéphane Baly , membre de la compagnie des Négawatt et de Virage Énergie Nord Pas de Calais

Se chauffer, s’éclairer, se déplacer, faire fonctionner tous les appareils qui nous entourent : l’énergie est au cœur de nos vies à tel point que nous n’en percevons pas les limites et que nous vivons dans l’illusion d’un monde aux ressources infinies.

Pourtant, la fin prévisible des réserves disponibles, les bouleversements climatiques, les catastrophes écologiques (Amoco Cadiz ou Tchernobyl hier, Deep Water Horizon et Fukushima aujourd’hui) sont autant de signaux d’alerte qui ne laissent plus la place au doute : il est nécessaire et urgent de changer notre manière de consommer et de produire l’énergie.

Depuis 10 ans, des praticiens de l’énergie (architecte, ingénieurs, économistes, responsables associatifs, urbanistes...) engagés dans la recherche d’un avenir énergétique durable ont élaboré le scénario négaWatt, certainement la proposition la plus novatrice pour repenser la politique énergétique de la France.
Ce travail repose sur une méthodologie rigoureuse et sur trois piliers fondamentaux : la sobriété énergétique, l’efficacité énergétique et le recours aux énergies renouvelables.

Ce scénario permet d’envisager un futur où la société réinvente tout à la fois sa manière de consommer et celle de produire son énergie.

La démarche initiée par négaWatt répond à la fois à l’urgence d’agir et à un impératif de partage. Urgence d’agir, car c’est dans la décennie qui vient que se jouera pour une grande part , le climat à venir. Impératif de partage, car nous ne pourrons pas vivre à 10 milliards d’habitants sur notre planète sans un partage équitable des ressources naturelles , en bousculant l’ordre actuel du monde ou plutôt ce que le philosophe Emmanuel Mounier appelait le « désordre établi ».

Stéphane Hessel dans la préface du manifeste de négaWatt.