En cette journée internationale des femmes, Attac France s’associe au mouvement féministe pour lutter contre les dominations de genre, les violences et les discriminations envers les femmes et contre les politiques d’austérité qui les touchent particulièrement. Nous soutenons tout spécialement le mouvement altermondialiste et les militantes tunisiennes qui s’engagent pour maintenir et améliorer leurs droits dans un esprit de démocratie et de laïcité, notamment les ouvrières en grève pour de meilleures conditions de travail et des contrats décents de la Sea Latelec, première entreprise mondiale de cablage aéronautique, filiale de la transnationale française Latecoere.

SOLIDARITE AVEC LES LUTTES DES FEMMES TUNISIENNES

Samedi 16 mars 2013 de 14h à 18h
Maison des associations du 12^e arrondissement
181, av. Daumesnil 75012 Paris (métro Daumesni

A Tunis, du 26 au 31 mars 2013 se déroulera le 11^e Forum social mondial. Initié en 2001 à Porto Alegre, le FSM se veut un espace de rencontre, d’échange d’expériences et de propositions d’actions de mouvements de la société civile qui s’opposent au néolibéralisme, à la domination du monde par le capital et à toute forme d’impérialisme, et qui s’emploient à bâtir une société plus juste et solidaire.

Des associations féministes : Association Tunisienne des Femmes Démocrates (ATFM), CNDF, Commission Genre d’Attac, Commission Femmes de la FALDI, ENDA-Europe, Femmes Migrantes Debout ! Féministes pour une autre Europe, Commission Femmes de la FASTI, Marche Mondiale des Femmes-France, Osez Le Féminisme ! Réseau Féministe « Ruptures », UniEs Vers Elles se sont regroupées pour y faire entendre leurs voix, leurs analyses et leurs propositions et vous invitent à débattre autour de trois grandes questions :

• A quoi ont servi et peuvent servir les Forums Sociaux mondiaux (FSM) ?
• Pourquoi à Tunis ? Les révolutions arabes ont démarré au centre de le Tunisie. L’élection d’Ennhada, parti islamiste, n’a rien résolu, ainsi la situation économique et sociale n’a pas évolué, et la révolte populaire ne désarme pas. Elles sont un enjeu démocratique pour le Maghreb, le monde arabe ; leurs répercussions ont des conséquences au niveau international.
• Où en sont les luttes des femmes tunisiennes ? Leurs acquis ont longtemps été enviés au Maghreb et plus largement dans le monde arabe. Aujourd’hui de nombreuses menaces pèsent sur leur sort (modification possible de la constitution : code du statut personnel en danger, avortement attaqué, droit à l’emploi). Pour elles et pour nous, la révolution ne doit pas entraîner une régression de leurs droits mais au contraire consolider les anciens et leur en octroyer de nouveaux.

UN DEBAT - DES CHANTS ARABES ET KABYLES DE FEMMES - UN GOÛTER

Avec le groupe TIGHRI UZAR ( Le travail de ce groupe s’inscrit essentiellement dans une démarche de sauvegarde du patrimoine kabyle ancien et de transmission orale. Leurs chants expriment divers thèmes, l’amour, la joie et surtout la condition des femmes dans une société marquée par un système patriarcal qui bannit depuis des lustres toute expression féminine qu’elle quelle soit.)

Contact courriel : aminashabou@yahoo.fr  ; monique.dental@orange.fr

Cette transnationale externalise sa production là où elle saura trouver une main d’œuvre peu chère et féminine, présumée soumise et docile, pour augmenter ses profits et s’affranchir de toutes les contraintes sociales, refusant d’appliquer le droit du travail local et international, allant jusqu’à menacer ses employées de délocalisation et ses syndicalistes de représailles mortelles. Elle est un exemple vivant de la mondialisation néolibérale triomphante et de la complicité qui peut exister entre patriarcat et capitalisme pour perpétuer la domination de genre.

 Féministes et altermondialistes, même combat...