Documentaire sur une lutte environnementale en Nouvelle-Calédonie réalisé par Jim Marbrook (en avant-première 2017)
avec Ciné Attac Paris 14^e, en partenariat avec la semaine du film de la Caraïbe et des Outre-Mer 2017

La projection sera introduite par Michel Degorce-Dumas président du festival du Pacifique de Rochefort et suivie d’une discussion avec le public, en présence de Bernard Alleton, militant du collectif Solidarité Kanaky.

Pour se rencontrer et échanger après la projection, venez partager l’apéro offert par le cinéma !

Prix de la séance : tarif réduit sur présentation du tract : 7,50 euros et 5 euros (demandeurs d’emploi, moins de 25 ans)
Synopsis :

Florent Eurisouké n’est pas un militant comme les autres. Natif de Houaïlou, une commune sur la côte Est de la Nouvelle-Calédonie, ce jeune Kanak est décidé à préserver coûte que coûte l’écrin de nature sauvage dans lequel il a grandi. En 2008, 20 000 tonnes de gravats provenant d’une vaste mine de nickel à Houaïlou s’effondrent dans le lagon inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. La pollution marine qui en résulte prive les pêcheurs de leurs prises et les riverains de leur nourriture. Florent fédère immédiatement les tribus de son village et créé l’association Mèè Rhaari dont la mission est de bloquer l’accès à la mine jusqu’à ce que l’exploitant minier s’engage à décontaminer la baie. Malgré son énergie et sa détermination, le combat s’avère compliqué et de jour en jour, d’importantes divergences d’opinions apparaissent au sein même des tribus. Car à Houaïlou, comme dans le reste du pays, l’industrie du nickel fait vivre de nombreuses familles. Cap Bocage met en relief la complexité d’un conflit social dans le contexte environnemental et culturel de la Nouvelle-Calédonie.

Cap Bocage a reçu le prix du meilleur documentaire au New Zealand International film festival en 2014.