Encore un traité de libre échange dans une mondialisation en crise.
Malgré un libre échange en crise avec les politiques protectionnistes de Donald Trump, la Commission Européenne a autorisé, en décembre 2024, Ursula von Der Leyen à négocier ce traité entre l’Union Européenne et 5 pays d’Amérique latine dont le Brésil et l’Argentine.
Comme tous les accords de libre échange, il aurait des conséquences néfastes sur l’agriculture et sur l’alimentation, avec des normes écologiques et sociales encore abaissées.
Il s’agit pour l’essentiel, côté européen, de produits pharmaceutiques et de voitures thermiques et, pour l’Amérique du Sud, de produits agricoles susceptibles d’aggraver la déforestation.
L’accord devrait passer devant le parlement européen et les parlements nationaux mais, comme le CETA en 2017, il pourrait en l’absence d’accord s’appliquer pour la partie commerciale, l’accord politique (avec les tribunaux de type ORD pour Organisme de Règlement des Différends ou ICS pour investissement Court Of Services) étant remis aux calendes grecques.
Avec Morvan Burel, syndicaliste (Solidaires Douanes) et auteur d’un article sur le sujet dans le numéro de janvier du Monde Diplomatique, nous nous demanderons ce que contient cet accord et en quoi il menace principalement notre agriculture et notre alimentation.
Nous prolongerons notre réflexion en nous interrogeant sur le libre échange et la mondialisation dans le cadre des politiques tarifaires états-uniennes.
Ce débat est à l’initiative de : Attac Métropole, des Amis du Monde Diplomatique, et de la section de Lille de la LDH.