Le Thor - GRECE – Europe, un an après !

► Mercredi 15 juin 20h 30 au THOR salle polyvalente, chemin des moulins,

Attac présente un Film (Ikaria) et débat sur le thème :

GRECE – Europe, un an après !

avec Marc BRUNET, professeur d’histoire et membre de la Commission Europe d’Attac-France
Entrée libre et gratuite

Problème de la Dette dite « publique » :
En Grèce ou ailleurs le mécanisme est toujours le même.
Les ultra-riches prêtent de l’argent à des dictateurs ou des gouvernements corrompus, voleurs, menteurs, tricheurs, sans aucun contrôle car les prêteurs savent qu’il y aura toujours les peuples à pressurer pour rembourser.
La dette est la source de profit préférée des ultra-riches.
- Prêter à une entreprise c’est risqué. Une faillite, l’entreprise disparait et adieu la dette.
- Un pays ne peut pas disparaître.
De toute façon le peuple, bétail humain enchaîné au territoire, sera toujours là pour rembourser. Le tyran peut tomber ou rester, le gouvernement peut changer, pour les ultra-riches ce sont là des détails de « petit personnel ». Du moment que la pompe à fric reste bien branchée sur le peuple, que le gouvernement soit rose, bleu clair ou bleu marine a peu d’importance pour la Finance.

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Problèmes de la démocratie :
Pour la Grèce, il y a deux problèmes superposés.
Au sommet il y a les créanciers qui n’ont qu’une obsession : être remboursés.
En dessous, dans le « petit personnel » politique il y a d’autres ennuis. Ils faut qu’ils pensent à se faire ré-élire.
C’est balot, mais c’est une coutume à la mode en occident.
Les utlra-riches, eux, n’ont pas ce soucis.
Et donc le personnel politique, lui, doit trouver un baratin destiné au bon peuple. En général ça tourne autour de « l’Austérité, on n’a pas le choix », la célèbre rengaine T.I.N.A. (There Is No Alternative) répétée en boucle.
Mais il faut surtout veiller aux empêcheurs de penser en rond.
Ces troublions (Syriza et autres Podemos) qui racontent qu’on pourrait refuser la Sainte Austérité. Il faut absolument les écraser dans l’oeuf sans pitié pour étouffer cette petite musique fort contrariante.

En gardant en tête ces deux facteurs (les créanciers et le personnel politique) on comprend mieux pourquoi la Troika s’est acharnée à ce point à piétiner la démocratie.
L’Europe et la Finance ont placé la Grèce sous une tutelle de type colonial, le gouvernement, le parlement et bien entendu le peuple n’ont plus qu’un seul droit : « Obéir et la fermer »

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