débat animé par Jacques Woda , membre du comité local d’Attac Marseille.
Un an après le scandale des Panama Papers, l’évasion fiscale court toujours. L’opacité financière permet aux multinationales et aux personnes les plus fortunées d’échapper au paiement de leur juste part d’impôts. En parallèle, la concurrence fiscale s’accélère dramatiquement. Partout dans le monde, des sommes colossales manquent pour répondre aux urgences sociales et écologiques.
Les réponses ne sont toujours pas à la hauteur du scandale : les États rechignent à porter un coup d’arrêt aux sociétés écrans, les banques qui ont participé à la création de ces sociétés par centaines ne sont presque pas inquiétées. Les pays en développement sont les plus impactés, mais en France aussi, la facture est salée : annuellement c’est entre 60 et 80 milliards d’euros qui échappent au budget de l’État.