Attac Landes Côte Sud : Conférence-débat « Quel avenir pour le nucléaire »

LUNDI 28 OCTOBRE 2024 – 19H30 Salle Félix Arnaudin St Paul Les Dax 40990

Au début des années 2000, la majorité des médias titraient sur un « grand retour du nucléaire »... qui n’est jamais venu. Sous la houlette à l’époque d’Anne Lauvergeon, les réacteurs devaient fleurir partout sur Terre, et c’était déjà prétendument « pour sauver le climat ».
Or, en 20 ans, la part du nucléaire dans la production mondiale d’électricité est passée de 17,1% à 9,2% : un véritable effondrement. Les promoteurs de l’atome essaient de faire croire qu’il s’agit juste d’un « petit contretemps » causé par la catastrophe de Fukushima, mais celle-ci a commencé en mars 2011 : la part du nucléaire avait déjà baissé massivement depuis 10 ans, et elle continue encore aujourd’hui à se réduire.
Pourtant, dans un étrange phénomène de mimétisme, les mêmes médias, parfois sous le plume des mêmes journalistes, annoncent aujourd’hui un prétendu « retour en grâce du nucléaire », tout aussi fictif que le « grand retour » des années 2000.
Par exemple, nous avons dernièrement été appelés à célébrer l’annonce de la Chine de construire 11 réacteurs nucléaires dans les 10 ans à venir. Or, en un an, en 2023, cette même Chine a installé en énergies renouvelables l’équivalent de 300 réacteurs !
A ce jour, les énergies renouvelables produisent près de 35% de l’électricité chinoise, une part en augmentation rapide, le nucléaire péniblement 4,7%, une part amenée à stagner et même se réduire, submergée par les renouvelables.
En France, le lobby de l’atome tente de surfer sur la désinformation des citoyens pour « justifier » la construction de nouveaux réacteurs : après avoir d’abord programmé la fermeture de 14 réacteurs en France, le saltimbanque Macron a subitement annoncé qu’EDF devait... en construire 14 (6 d’abord puis 8) !
Mais, après les désastres des chantiers des réacteurs EPR de Finlande (mal-mené par Areva) et de Flamanville (saccagé par EDF), plus personne ne peut croire que l’industrie nucléaire française puisse reproduire le programme inouï des années 70/80 : une cinquantaine de réacteurs construits en peu de temps : un exploit industriel, certes, mais une terrible erreur stratégique : tous ces réacteurs arrivent ensemble en fin de vie, et la France n’a prévu aucune alternative.
Alors, quel avenir pour le nucléaire en France et dans le
monde ? Stop ou encore ?



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