Pour Maxime Combes d’Attac, « la décision de la Maison-Blanche place les États-Unis en pôle position pour être un jour condamnés d’écocide et de crime contre l’humanité. Malheureusement, l’Accord de Paris ne donne aucun pouvoir légal aux institutions internationales, aux États et aux citoyens pour poursuivre de telles décisions. Il est temps d’œuvrer pour que des sanctions internationales soient rendues possibles en matière de climat et ne pas laisser à l’OMC, au FMI et aux traités commerciaux le privilège de disposer de puissants pouvoirs coercitifs. D’ici là, toutes les formes de sanctions internationales à notre disposition (boycott citoyen, rétorsions commerciales et diplomatiques) doivent pouvoir être mobilisés pour ne pas laisser les crimes d’écocide et les crimes climatiques impunis ».
Mais les militant·e·s ont également insisté sur le rôle que doit jouer la France. Comme l’explique Nicolas Haeringer de 350.org « D. Trump confirme qu’il entend mettre son mandat au service des intérêts de l’industrie fossile. La seule attitude responsable est de faire l’inverse : assumer de prendre des décisions qui vont à l’encontre des intérêts de l’industrie fossile, au nom de notre intérêt et de notre devenir communes. Emmanuel Macron ne peut se contenter d’annoncer que la France est attaché à l’Accord de Paris, tout en continuant de développer des infrastructures fossiles sur le territoire français, d’accorder de nouveaux permis de forage ou de mettre en œuvre des politiques économiques insoutenables ».