Nous exprimons notre pleine solidarité avec toutes celles et tous ceux qui ont été banni·e·s du territoire argentin. Après avoir bloqué une représentante d’Attac France accréditée comme observatrice à l’OMC - finalement autorisée à rentrer suite à l’intervention de l’ambassade de France - notre ami d’Attac Norvège, Petter Slaatrem Titland, a été expulsé via le Brésil, malgré les interventions des autorités norvégiennes, qui demandent des excuses au gouvernement argentin.
Les arguments de « sécurité » mis en avant par le gouvernement argentin s’accordent avec sa politique intérieure de criminalisation des mouvements sociaux. En témoignent l’accusation de « terrorisme » pour l’association Attac, diffusée dans les media argentins. Si nous ne pouvons pas attendre des excuses du gouvernement argentin, nous exprimons tous nos remerciements aux organisations argentines et internationales qui ont mis en place un dispositif juridique d’urgence et ont eu le souci du respect du droit.
Nous demandons que tous les membres de la société civile qui se rendent à Buenos Aires à l’occasion de la réunion interministérielle de l’OMC puissent entrer sur le territoire argentin.