Depuis le démarrage des travaux préparatoires à l’éventuelle réalisation du Grand Contournement Ouest de Strasbourg (GCO), hyper-mécanisés et militarisés, l’État donne aussi à voir le spectacle suivant : la doyenne d’un village, des élu.e.s locaux, une députée française, des eurodéputé.e.s et des citoyen.ne.s se sont fait gazer, et des arbres centenaires et des espaces forestiers ont été abattus sans respect des prescriptions en la matière et sans attendre les jugements liés à l’action d’Alsace Nature.
Alors qu’en France et à l’international – scientifiques, artistes, société civile et ONU y compris – les appels au sérieux et aux actes en matière de politiques climatiques et environnementales ne cessent de se multiplier, le déni du gouvernement et celui du président #EnMêmeTemps sont flagrants. Agir pour le climat, la santé et la biodiversité n’est certes pas chose aisée. Mais si celles et ceux qui prétendent nous diriger commençaient par arrêter de les détruire, ce serait déjà un premier pas sur la voie de la raison.
Emmanuel Macron et Edouard Philippe n’ont apparemment toujours rien compris de ce qu’a tenté de leur expliquer Nicolas Hulot. De gré ou de force, sur une planète aux ressources matérielles limitées, nous n’avons d’autre possibilité que de changer de modèle de société. Ici et dès à présent. Concernant le climat, le secrétaire général de l’ONU, nous donne 2 ans à peine pour changer de cap. 2 ans. Dans 2 ans, le GCO ne serait même pas encore achevé que déjà l’humanité aurait le nez dans le mur. Arrêtons les frais dès à présent !
Alors, en solidarité avec celles et ceux qui s’engagent pacifiquement contre le projet de GCO, et sans oublier nos autres courageuses et courageux sœurs et frères en humanité qui luttent également contre l’ensemble des petits et grands projets inutiles et trop souvent imposés, nous vous disons ensemble : cessez immédiatement votre politique écocidaire. La surexploitation des humains et du reste de la nature, ici et ailleurs, ça suffit, le déni aussi ! Pour l’heure, les dégâts causés par les travaux préparatoires du GCO sont déjà éminemment suffisants, le moment est venu de les stopper.
*Voir le communiqué du Syndicat des Avocats de France : Grand contournement Ouest : une atteinte intolérable au principe du recours effectif !