Ruptures ? Parce qu’il faut mettre un coup d’arrêt à ce modèle de société dans lequel le capitalisme financier nous plonge avec la marchandisation de toutes les activités humaines et de ce qui fait la vie elle-même.
Transitions ? Parce que les alternatives existent et qu’il est urgent de prendre au sérieux les propositions émanant des mouvements sociaux dans les domaines économique, social et écologique.
Loin d’être un de ces rendez-vous politico-mondains où l’on s’embrasse devant les caméras, l’Université citoyenne d’Attac réunira durant quatre jours, près de 700 participants qui travailleront dans 50 ateliers répartis en six filières : « Sortir des crises de l’Union européenne », « Les sociétés humaines dans les écosystèmes », « Rompre avec le capitalisme financier et les politiques néolibérales », « Géostratégie dans un monde en mouvements », « Quelle(s) relocalisation(s) ? », « Interrogeons nos pratiques militantes ».
Une séance plénière quotidienne, de 14h à 16h30, sera animée par des économistes, chercheurs, syndicalistes et journalistes.
Alors que depuis sept ans une crise gravissime affecte le monde, les politiques menées partout, et particulièrement en Europe, pratiquent la fuite en avant dans le déni de réalité - épuisement de toutes les ressources de la planète, aggravation des inégalités, course à la croissance contre toute raison, plans d’austérité draconiens, démocratie en berne... 15 ans après, les propositions d’Attac pour combattre l’hégémonie de la finance (taxe sur les transactions financières, lutte contre les paradis fiscaux...) sont plus que jamais d’actualité.