Mais le port de Valence est à plusieurs jours de mer alors que la météo se dégrade et que l’Aquarius est presque à court de vivres. Entre l’Italie et l’Espagne, les côtes françaises. Le Conseil exécutif de Corse a proposé d’accueillir le navire.
Le président Macron et son ministre de l’intérieur sont devant un choix : être solidaires de l’extrême-droite italienne dans le non-accueil, ou entendre les voix de l’Europe solidaire et accueillir les exilé-e-s sauvé-e-s en mer par l’Aquarius.
Ce choix doit aller au-delà : la France doit prendre sa part de l’accueil et et de la solidarité internationale, comme l’ont affirmé les États Généraux des Migrations et comme l’affirme la Marche Citoyenne de Vintimille à Londres, qui arrivera le 17 juin à Paris, qu’Attac soutient et appelle à rejoindre largement. Ceci, au rebours du projet de loi sur l’immigration et l’asile en discussion au Sénat, qui doit être abandonné.