Les tramways avaient eux-même disparu des villes au 20e siècle, victimes d’un long pourrissement. De manière similaire, le déficit des trains de nuit est avant tout du à un sabordage du service : trains n’apparaissant pas à la réservation, manque de promotion, correspondances absurdes aux frontières, suppression d’arrêts, manque d’entretien des voies ferrées et du matériel roulant...
La campagne « oui au train de nuit », soutenue par plus de 35 organisations [1]
diffuse un dossier complet pour réhabiliter le train de nuit. Il inclut les propositions suivantes :
- Reporter de 2 ans le démantèlement de toutes les lignes de nuit pour permettre une étude sur le découragement que subissent les voyageurs. Une étude est également à réaliser sur leur potentiel pour les déplacements européens, sur la base des expériences positives en Europe du Nord-Est ;
- Maintenir les trains de nuit en service public afin de faciliter l’implication de l’État dans la lutte contre le changement climatique ;
- Donner une place à chaque mode longue distance dans le cadre de la Transition Énergétique. Une fiscalité carbone permettra de rééquilibrer les modes rails, route et aviation.
Pour aller plus loin
- Retrouvez le dossier complet ;
- La pétition (déjà signée par plus de 4400 personnes) sur : https://www.change.org/p/ouiautraindenuit ;
- Site internet Oui au train de nuit.