Selon la délégation de BNP Paribas, ses filiales basées aux États-Unis possèdent, « comme toutes les banques américaines », des succursales aux îles Caïmans, non pour faciliter l’évasion fiscale mais pour bénéficier des facilités qu’offre ce « paradis réglementaire » (sic).
Du fait de « l’évolution de la réglementation » et de « la vie des affaires », le nombre de filiales et succursales de BNP Paribas aux îles Caïmans est passé de 7 en 2013 à 5 en 2015 puis 4 en 2016. La banque n’a cependant pas l’intention de fermer les filiales restantes.
Ne jouons pas sur les mots ! Les îles Caïmans permettent d’échapper à la fois à l’impôt, à la justice et aux règles de prudence financière. Elles restent un territoire opaque où sont exercées des pratiques douteuses en toute impunité. Le rôle que jouent les paradis fiscaux, juridiques et réglementaires dans la déstabilisation de la finance internationale et dans le financement des réseaux mafieux et terroristes n’a été illustré que par trop d’exemples.
Durant cette COP 21, à laquelle elle participe en tant que sponsor, BNP Paribas ne peut rester sans réponse face aux demandes de la société civile. Nous appelons donc à reprendre les actions de réquisitions citoyennes de chaises dans les agences des banques impliquées dans l’évasion fiscale, juridique et réglementaire, à commencer par la BNP Paribas.
Jeudi 3 décembre à 10h, nous appelons à une réquisition citoyenne à l’agence centrale de la BNP Paribas, 16 Boulevard des Italiens à Paris. L’argent pour le climat existe, il est dans les paradis fiscaux !
- Hashtag de l’évènement : #FaucheursDeChaises