Aujourd’hui, les multinationales ont un pouvoir disproportionné et dangereux : elles exploitent les travailleurs·euses, détruisent les ressources naturelles, font tout pour nous vendre toujours plus de produits et atteignent un niveau de contrôle sur nos vies qui devient dramatique.
Elles sont les grandes gagnantes du libre-échange, qui leur permet de mettre les pays en concurrence pour peser lourdement sur les normes sociales, fiscales et écologiques.
Leur toute-puissance et leur impunité alimentent une colère populaire et un sentiment d’injustice sociale, fiscale, écologique qui se sont notamment dirigés vers Emmanuel Macron et son gouvernement via le mouvement des gilets jaunes et les marches pour le climat.
Cette impunité n’est pas une fatalité et il est urgent d’y mettre un terme en faisant primer les droits humains et de la nature sur les profits. Mais il n’y aura pas de changement profond de politique sans bouleversement du rapport de forces.