La manière dont les autorités locales ont géré voir manipulé ce projet rappelle les méthodes utilisées dans d’autres projets inutiles comme celui de l’aéroport de Notre Dame des landes : existence de projets sur le site depuis 1969, aucune concertation avec des associations de protection de l’environnent et des milieux aquatiques, avis défavorables cachés durant l’enquête publique, refus du conseil général du Tarn et de la préfecture de débattre publiquement, de suivre les avis des scientifiques du Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel (CSRPN), des experts nationaux du Conseil National de Protection de la Nature (CNPN) nommés par l’État, de la Commission d’enquêtes publiques, de la Fédération de Pêche et des milieux aquatiques, des services de l’État chargés de l’eau (ONEMA)…
Devant l’imminence des travaux et avant l’issue des recours juridiques déposés et face à l’intransigeance des autorités locales qui n’hésitent pas à utiliser la force publique, 3 opposants ont décidé d’entamer une grève de la faim le 27 août.
A Notre-Dame-des-Landes, le gouvernement s’est engagé à ce que les recours déposés contre le projet de transfert d’aéroport soient examinés par la justice avant que les travaux ne puissent commencer.
Les organisations signataires exigent que le même principe soit appliqué pour le projet de barrage de Sivens, apportent leur soutien aux grévistes de la faim et demandent qu’un débat démocratique s’ouvre enfin pour apporter toutes les réponses aux questions posées et débattre des propositions alternatives du collectif de sauvegarde du Testet.
Paris le 29 août 2013
Pour en savoir plus : http://www.collectif-testet.org/